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Louis XIV devient Louis 14 : ces musées français qui renoncent aux chiffres romains

Louis XIV devient Louis 14 : ces musées français qui renoncent aux chiffres romains | Mon Scoop.it du week-end | Scoop.it
Pour viser un public plus large, le Carnavalet et le Louvre privilégient de plus en plus les chiffres arabes. Pour le quotidien italien Corriere della Sera, les musées français prennent le risque d’être accusés d’avoir choisi une solution de facilité. Et d’avoir cédé aux sirènes du

 

Vu d’Italie

Corriere della Sera - Milan
Publié le 16/03/2021 - 20:29 (abonnés)

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Faut-il vraiment vous souhaiter une « belle année » 2019 ?

Faut-il vraiment vous souhaiter une « belle année » 2019 ? | Mon Scoop.it du week-end | Scoop.it
Après les courriels clos par la formule « belle journée », les vœux ont déferlé en janvier : 2019 s’annonce « belle ». Comment lire ce glissement de vocabulaire ?

 

Par Mary Catherine Lavissière, 30.01.2019

 

"Après les courriels clos par la formule « belle journée », les vœux ont déferlé en janvier : 2019 s’annonce « belle ». De la mairie du 18ᵉ, à l’EFS de Bretagne de Bezons à Saint-Galmier, au Parlement européen et même au ministère de l’Éducation, la « belle année » prédomine. Fini l’ère du bon, voici l’ère du beau.

 

Comment lire cette tendance ? Ceux qui adhèrent aux théories linguistiques qui prônent des structures profondes y voient une simple variation de surface qui n’aurait pas de sens propre et serait équivalente à l’ancienne formule. Une sorte d’emballage qui cache le même cadeau que « bonne année ». Pourtant, « belle année » ne dit pas exactement la même chose que « bonne année ».

Des mots siamois

On peut avoir l’impression que la formule est plus fraîche, alors que bonne année serait devenu une expression plate. D’un autre côté, fatigués par le règne de l’apparence et l’apogée de la retouche et du filtre à l’ère d’Instagram, on peut ressentir une certaine gêne : il existe une différence fondamentale entre le bon et le beau. En effet, rien n’empêche que nous mourions une journée d’une luminosité débordante. À choisir, nous préférerions largement vivre une bonne journée bien moche.

 

De même, « avoir la belle vie », est plutôt synonyme de superficialité, tandis qu’Aristote et ses contemporains nous enjoignaient plutôt à rechercher la vie bonne. Enfin, même à l’époque de #MeToo, dire à une femme qu’elle est belle peut encore passer pour un compliment, mais lui dire qu’elle est bonne, c’est décidément autre chose.

 

Que dire : bonne ou belle ? Que faire de ces expressions siamoises employées en janvier, mois de Janus, le dieu aux deux visages ? La linguistique peut nous éclairer. L’héritage linguistique guillaumien considère notamment que la surface de la langue, c’est-à-dire les mots, peuvent nous donner des informations sur les processus cognitifs sous-jacents. À partir de là, trois pistes s’offrent à nous."

 

(...)

 

 

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Le sexisme ordinaire sur France Culture

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Manspreading, mansplaining… Analyse de ces petits mots qui trahissent les inégalités hommes-femmes et ne sont que la surface émergée du sexisme à (ré)écouter en ligne.
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Débat : Le Covid-19 s’attaquerait-il aussi à la langue française ?

Débat : Le Covid-19 s’attaquerait-il aussi à la langue française ? | Mon Scoop.it du week-end | Scoop.it
Alors que la langue française offre quantité de ressources permettant de s’exprimer sans sexisme, l’idéologie selon laquelle le masculin est « le genre le plus noble », théorisée sous Richelieu et relookée sous la IIIe République, semble ces jours-ci devoir être respectée avec la même intransigeance que les ordres concernant le confinement.

 

Par Eliane Viennot, 06.05.2020

 

"Les femmes ont beau être 87 % d’infirmières, 91 % d’aides-soignantes, 97 % d’aides à domicile et d’aides ménagères, 76 % de caissières et de vendeuses, 73 % d’agentes d’entretien, c’est en suivant la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin » qu’on nous parle de ces populations."

(...)

 

 

[...]

 

"Tous les gens qui s’expriment ainsi le font-ils naïvement, en vertu d’anciens mécanismes datant de leur enfance ? N’ont-ils pas entendu parler de « l’écriture inclusive » ? N’ont-ils rien su du Manifeste « Nous n’enseignerons plus que le masculin l’emporte sur le féminin » ? Ne savent-ils pas que des milliers de gens militent depuis 1948 pour l’abandon de « l’homme » au profit de « l’humain », et que la plupart des pays ont modifié leur terminologie en ce sens ? N’ont-ils pas remarqué qu’il n’y a plus beaucoup de linguistes – sauf très à droite – pour chanter les louanges du masculin qui l’emporte ?"

(...)

 

 

Nous, enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère, déclarons avoir cessé ou nous apprêter à cesser d'enseigner la règle de grammaire résumée par la formule «Le masculin l'emporte sur le féminin».

 

 

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Au-delà de l'écriture inclusive, à la découverte du féminisme

Au-delà de l'écriture inclusive, à la découverte du féminisme | Mon Scoop.it du week-end | Scoop.it
Malgré des avancées significatives durant le XXe siècle, le combat féministe reste toujours d’actualité. D’Olympe de Gouges à Angela Davis en passant par Simone de Beauvoir ou Benoîte Groult, cette bande dessinée retrace, à travers des événements et des slogans marquants, les grandes étapes de ce mouvement et en explicite des concepts-clés comme le genre, la domination masculine, les violences faites aux femmes, l’intersectionnalité ou encore le « slut-shaming ».
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