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De WikiLeaks aux Anonymous, l’anthropologue américaine dépeint l’évolution des cybermilitants qui, venus d’horizons idéologiques très divers, mettent leur compétence technique au service de «la bataille pour les libertés civiles».
Les blogueurs, activistes et cyberactivistes commémorent comme chaque année la disparition de Zouhair Yahyaoui, premier martyr cyberactiviste de la Tunisie et du monde arabe. A cette occasion, les amis de feu Zouhair alias «Ettounsi» organisent une rencontre au hacker space «404lab» à l’Agence Tunisienne d’Internet.
Il n’y a que quelques mots gravés au dos des tablettes luminescentes que nous tenons entre nos mains: « Designed by Apple in California. Assembled in China ». Quelques mots qui nous mettent face au constat de la dislocation entre espaces de création (Cupertino et ses banlieues), de production (la Chine) et de consommation (Appleland). Mais de nouveaux acteurs viennent perturber les schémas établis. Ils rendent accessibles aux profanes les outils professionnels du design et de la production pour le plus grand plaisir de tous.
Alors que la bible de la culture hacker de Steven Levy sort enfin en France, Amaelle Guiton explore les résistances numériques actuelles. Sept décennies de révolution informatique en deux livres.
Deux hackers de Toulouse et Rennes, appartenant à la mouvance fablab, présents au Forum Social de Tunis, nous présentent leur activité.
S’inspirant de l’essai philosophique de McKenzie Wark, paru en France aux éditions Criticalsecret, en 2006, et dont le titre original en anglais est A Hacker Manifesto, paru aux éditions Harvard University Press, en 2004, où le nom « hacker » tient autant de l’activité ancestrale du bucheron, qui dégrossit les arbres abattus, que du découvreur de codes numériques, tels les hackers des laboratoires d’informatique à l’œuvre dans le logiciel libre, ou l’artiste offrant son oeuvre sous licence Creative Commons (cc), les Fab Labs sont réunis en un réseau mondial très actif.
L'université de Copenhague a démarré une collaboration d'un nouveau genre avec une association de biohackers, pionniers de la biologie "à faire soi-même" promise, selon Birger Lindberg Møller, professeur de biologie synthétique à l'université de Copenhague et initiateur de cette collaboration, à un brillant avenir. "Cet environnement est extrêmement propice à l'innovation, il apporte beaucoup d'inspiration tant aux chercheurs qu'aux jeunes entreprises. de notre côté, nous bénéficions d'une solide expérience. C'est donc une coopération bénéfiques à toutes les parties" explique-t-il.
Un certain nombre de textes tournent actuellement sur le Net suite au décès d’Aaron Swartz. Parmi eux on trouve « La Conscience d’un hacker » (ou « Le Manifeste du hacker ») datant de… 1986 et que d’aucuns trouvent particulièrement adapté aux circonstances. Et pour cause… Nous vous le proposons traduit ci-dessous[1]. Il a été rédigé par Loyd Blankenship, (alias The Mentor) juste après son arrestation.
« Oui, je suis un criminel. Mon crime est celui de la curiosité. »
Remarque : Nous sommes en 1986 et c’est par le téléphone que passe le réseau. Un téléphone qui se retrouve alors bloqué par ces « sales gosses » pour la communication classique.
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Les averses ne les ont pas découragés, même s’ils auraient plutôt eu besoin de soleil. Vêtus de lunettes de chantier, de casque antibruit et de salopette bleue de travail, Joscha Winzer et Leonie Gildein scient et rabotent les dernières pièces d’aluminium avant de débuter l’assemblage de leur prototype. Nom de code : Sunzilla, des boîtes qui, ouvertes, forment une installation de neuf panneaux solaires d’une capacité de 540 watts. « Ce module photovoltaïque portable, c’est comme un meuble Ikea : il faut juste le déplier, te brancher dessus et ça fonctionne, avance Vivien Barnier, franco-allemand de 27 ans, à l’origine du projet avec ses quatre amis ingénieurs à Berlin. Notre objectif est de remplacer les groupes électrogènes au diesel, polluants et bruyants, tant dans les festivals européens que dans les pays en développement. »
Nous avons rencontré Éric Filiol, chercheur en sécurité, docteur en informatique et en mathématiques appliquées pour discuter de hacking.
Y a-t-il une mentalité hacker en France ? À l’occasion de la concrétisation du projet DAVFI (Démonstrateurs d’Antivirus Français et Internationaux), présenté comme un service de sécurité inviolable, nous avons rencontré son concepteur, Eric Filiol. Scientifique diplômé en cryptologie, docteur en informatique et mathématiques appliquées, diplômé de l’OTAN dans le domaine de l’InfoOps et diplômé HDR à l’Université de Rennes, ce corsaire numérique a passé vingt-deux ans dans la Défense en régiment, puis près de quinze autres années dans le domaine du renseignement et de l’opérationnel technique.
Joshua Hill, alias p0sixninja, l'un des acteurs de la "scène" jailbreak a lancé, ce week-end, Open Jailbreak, un dépôt open source de composants jailbreak. L'idée est de permettre à tous les développeurs, hackers, experts en sécurité et curieux d'examiner de près certains composants du jailbreak, et de contribuer à son tour au développement du savoir communautaire. Pour l'heure, 5 framworks sont disponibles mais Joshua assure que de nombreux autres seront rajoutés. Il y a quelques semaines, l'homme expliquait son projet : « Il y a tellement de morceaux de mon code qui a été hacké et intégré dans d'autres projets, que l'ensemble est devenu très fragmenté. Il n'existe pas de dépôt central où l'on pourrait maintenir ce code, où d'autres développeurs pourraient proposer leurs patchs ou pourraient aider à définir quelles nouvelles fonctionnalités ou possibilités seraient intégrée dans le futur », précisait-il avant d'envoyer quelques flèches à ses "copains" hackeurs et à Apple. « Je déteste redsn0w, sn0wbreeze, et iOS 6.1.3 ».
Définir le mot hacker est impossible. La diversité des profils est telle que toute tentative est vouée à l’échec. Ou plus précisément à une réussite partielle. Et partiale. N’importe qui peut reprendre les milliers de tentatives et ressortir les définitions les plus courantes. C’est par exemple ce que vient de faire Amaelle Guiton dans son livre « Hackers, au coeur de la résistance numérique« . Alors reprenons avec elle : il y a les gentils Hackers qui tentent de bidouiller des trucs, de faire faire quelque chose d’inattendu à un logiciel ou à toute autre chose. Les méchants qui sont les « pirates » ou les « crackers ». Vilains ! Qu’on se le dise, les hackers sont cools. Comme si tout était noir et blanc dans ce monde là. Justement, tout est gris (ou arc en ciel).
Le salon des techniques de l'information et de la communication (Cebit) se déroule cette semaine à Hanovre en mettant à l'honneur l'économie du partage. On entend beaucoup parler de l'émergence de cette économie, mais ce partage croissant de connaissances, de ressources, de contacts, d'échanges ou d'emprunt d'objets peut-il changer le monde ? Quels sont les nouveaux espaces d'innovation ? Sont-ils portés par l'ambition de bâtir un monde plus viable ?
« Non, les hackers ne sont pas des criminels informatiques patentés. Il s’agit plutôt de bidouilleurs en quête de solutions habiles à partir de bouts de corde et de ficelle« . Ainsi commence Geek Politics, un chouette webdoc lancé il y a quelques semaines. Rencontre avec Quentin Noirfalisse, l’un des réalisateurs.
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