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Le gouvernement donne aujourd’hui le coup d’envoi des travaux du projet VITAM, du nom de ce socle interministériel destiné à l’archivage des documents électroniques détenus par l’administration. Développé en open source, ce programme va tout d’abord concerner trois ministères particulièrement concernés par les problématiques d’archivage : la Défense, les Affaires étrangères et la Culture.
A l'heure où le nouveau gouvernement se forme et que les aspirants (et réfractaires) guettent leur téléphone portable toutes les 15 secondes, revenons sur une question soulevée lors du début de mandat de Jean-Marc Ayraut, celle du budget du gouvernement alloué aux logiciels. Mais de quels logiciels s'agit-il exactement? Faites comme Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem ou Ségolène Royal et utilisez les logiciels plébiscités par les différents ministères!
Mesurée pour l'un et détaillée pour l'autre, deux réponses à la consultation publique qui ne convergent pas !
La consultation publique sur « la révision des règles de l’Union européenne en matière de droit d’auteur » vient de s’achever, le 5 mars dernier. Plus de 11 000 personnes ou organisations ont participé, record historique pour une procédure de ce type (dont il serait opportun de publier les réponses sans délais dans un souci de transparence)
Regards Citoyens se félicite de l’ouverture, aujourd’hui, d’une nouvelle version du site des données publiques de l’État, data.gouv.fr. Doté d’une ergonomie améliorée et d’un fonctionnement ouvert et collaboratif, cette nouvelle version devrait faciliter la valorisation des données publiques par leur réutilisation. L’arrêt de la course au chiffre ayant incité des administrations à fragmenter leurs données en milliers de fichiers marque un sérieux pas en avant qui permettra enfin de retrouver aisément les données publiées. Le choix d’Étalab de parier sur les communautés semble aujourd’hui payer : au lieu de passer par de lourdes procédures et un marché excluant les acteurs de l’innovation, Étalab a décidé cette fois d’utiliser CKAN, un logiciel libre issu de la communauté OKFN, et de faire travailler une petite équipe sur son amélioration. Pour un coût considérablement réduit, la mission fait même profiter de ses développements à tous en reversant son travail au fur et à mesure à la communauté [1].
Le ministère des Affaires sociales et de la Santé, dirigé par Marisol Touraine, expose sa politique en matière de logiciels libres et open source: particulièrement volontariste, elle est marquée par un passage "systématique" aux logiciels libres.
Les députés, lors de la seconde lecture du projet de loi de refondation de l'école de la République, ont voté en séance publique en faveur d'un amendement gouvernemental visant à refuser la priorité au logiciel libre pour le futur service public du numérique éducatif. L'April dénonce une manœuvre au service d'intérêts privés et au détriment de l'intérêt général.
L’Open Data a été mise à l’ordre du jour du séminaire gouvernemental sur le numérique tenu en Février dernier. Ce point fait partie de la feuille de route établie concernant les problématiques numériques à étudier. Cette apostrophe à l’ouverture des données publiques intéresse particulièrement la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) qui a décidé defaire partie du projet en lançant une consultation des organismes privés et publics sur le sujet afin de faire part de ses conclusions ce 6 mars 2013.
Après avoir énoncé sa préférence pour les logiciels Open Source, le gouvernement britannique a officiellement concrétisé la création de son « Open Standards Board », un comité des standards ouverts qui devra définir quels standards privilégier ou imposer dans les achats IT du gouvernement.
Rattaché directement auprès du premier ministre, le Centre d’analyse stratégique a pour mission « d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique ». Ses derniers travaux portent justement sur la sécurité informatique et notamment les verrous juridiques qui freinent les expérimentations (PDF). Le document est précieux et s’inscrit dans la lignée du livre blanc de 2008 sur la défense et la sécurité, ou le rapport Bockel. Il rappelle ainsi que les institutions et les organisations d’importances stratégiques sont insuffisamment protégées pour faire face à des attaques informatiques de plus en plus élaborées. « Élever le niveau de cybersécurité est une urgence pour préserver la compétitivité économique et la souveraineté nationale » affirme le CAS.
Le 14 mars 2013 a été publiée par le Premier ministre une circulaire accompagnée d'un document « cadre stratégique commun du système d'information de l'État » (PDF non accessible, 42 pages), qui présente les grandes orientations pour la "transformation numérique". Une de ces orientations semble particulièrement viser les contrats informatiques « Open Bar », tel celui en cours de renégociation entre Microsoft et le Ministère de la Défense. Si l'April ne peut que se réjouir d'une annonce en faveur d'une stratégie d'achat efficace, de l'ouverture, et du logiciel libre, elle s'interroge sur la suite qui va être donnée aux négociations en cours entre le Ministère et Microsoft. Elle attend d'ailleurs toujours une réponse au courrier qu'elle avait envoyé à ce sujet au Premier ministre.
Les initiatives open data du gouvernement et des collectivités sont à saluer. Reste maintenant à inciter les startups, les entreprises et les citoyens à exploiter et à réutiliser au maximum les données publiques libérées.
Via Bernard BRUNET
Conçu en pleine période Flower Power par des barbus libertaires, Internet n'a jamais perdu – malgré les tentatives de récupération politiques et commerciales – son esprit profondément lié au partage. Cette prise de conscience doit perdurer et produire un acte de résistance face à la tentative forcenée de nivellement du monde par les inconscients qui nous gouvernent.
L'évènement annuel du logiciel libre à Paris, l'OpenWorldForum, s'est ouvert le 11 octobre 2012, avec un parcours dédié aux DSI, l'OpenCIOSummit.
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La France vient de renouveler son « socle interministériel de logiciels libres », cet espèce de guide des solutions libres recommandées pour les ordinateurs de l’administration. On retrouve dans le « cru 2015 » des programmes bien connus tels que VLC, Firefox, LibreOffice ou bien encore Adblock Plus.
Dernièrement, il y a eu un vent de migration de plusieurs organismes publics vers les solutions open source. Il y a quelques années, il s'agissait de la gendarmerie nationale qui avait pris l'engagement de migrer tout son parc informatique vers Ubuntu, l'une des distributions Linux les plus populaires au monde, ensuite la ville de Valence (Espagne) sans oublier la ville de Munich (Allemagne).
C'est maintenant au tour du ministère du travail de suivre la direction du vent. En effet, en 2012, une circulaire avait été adressée aux ministères afin de les « inciter à systématiquement considérer le logiciel libre à égalité avec les autres solutions, afin de répondre au mieux aux besoins métiers ». En réponse à une demande d'explication sur la circulaire, le ministère du travail a écrit avoir fait le choix d'opter pour les technologies open source pour concevoir ses applications métiers, y compris les bases de données.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche annonce le déblocage d'une enveloppe de 8 millions d'euros pour accompagner les universités et les établissements à proposer des cours en ligne et ouverts à tous (MOOCs).
Le lundi 9 décembre 2013 a commencé l'examen en seconde lecture du projet de loi consommation à l'Assemblée nationale.
Estimant que les Fab Labs sont au coeur d'un "changement de paradigme de notre système économique", avec une mise en valeur du partage des ressources et des savoirs, le Gouvernement a lancé mercredi un appel à projets visant à financer la création de nouveaux Fab Labs, ou l'amélioration d'ateliers existants.
Open Source : Votée par le Sénat et adoptée en commission à l’Assemblée, la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts est remplacée par une mention plus floue dans un amendement gouvernemental.
Des amendements apportés sur deux projets de lois tentent de privilégier le recours aux logiciels libres au détriment des solutions du marché. Favoritisme ! s’écrient l’Afdel et Syntec numérique. Bravo ! saluent l'April et Linagora.
Le député Chrisitan Dubé de la Coalition Avenir Québec, appuyé par ses collègues Henri-François Gautrin du Parti libéral et Françoise David de Québec solidaire, a présenté, ce matin, une motion pour «que l’Assemblée nationale exige du gouvernement qu’il démontre une réelle ouverture en faveur de l’utilisation du logiciel libre au sein de ses ministères et organismes».
Dans une version bêta de ses bonnes pratiques pour les services numériques administratifs, le gouvernement britannique a inscrit noir sur blanc ses préférences pour le logiciel libre, au détriment des logiciels dits propriétaires. Ceux-ci y ont une place mais à de rares occasions.
En marge de son séminaire numérique, le gouvernement a publié jeudi une feuille de route en matière d’ouverture et de partage des données publiques. Ce texte comporte plusieurs éléments intéressants, qui viennent concrétiser la mesure n°15 annoncée lors du séminaire gouvernemental sur le numérique : « Faire de l’ouverture des données publiques le levier de la modernisation de l’activité publique ».
Chacun de leur côté, l’exécutif français et l’organisation patronale évoquent « une avancée essentielle » pour la compétitivité. Mais l’APRIL ne retient qu’une « insécurité juridique » avec le nouveau système.
e gouvernement précisera en fin d'année sa feuille de route concernant l'Open Data, dont la rédaction a été confiée à la ministre en charge de la réforme de l’État. Plus généralement, l'actuelle majorité souhaite aller plus loin, notamment en mettant l'accès sur les données ayant un fort impact sociétal.
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