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Les sénateurs lancent plusieurs propositions pour faire avancer le dossier de la chronologie des médias. Ils souhaitent que les acteurs concernés s’en emparent d’ici fin 2017, sinon, ils légiféreront, notamment pour ouvrir le secteur du cinéma à la publicité télé.
La fermeture du site Torrent411, référence francophone du téléchargement illégal, est l'occasion de revenir sur cette consommation «hors-la-loi» de contenus culturels, à l'heure de l'essor des Netflix et autre Spotify.
Quand un ministère fait le vœu de promouvoir l’offre légale de films, de séries ou de musique, l’internaute ou le journaliste peuvent être un peu sceptiques. Leur reste en mémoire le souvenir d’initiatives passées – des portails ou des labels – dont le succès d’audience ne fut pas à la hauteur de l’ambition affichée : faire reculer le « piratage ».
Bien conscients de ce travers, le ministère de la culture de Fleur Pellerin et le Centre national du cinéma (CNC) ont à leur tour dévoilé, mercredi 28 janvier, un dispositif qui se veut bien plus « pragmatique », puisqu’il se fonde sur les usages des internautes.
Ubuntu et Netflix ont travaillé ensemble pour permettre aux internautes d'accéder à la plateforme de SVOD depuis le système d'exploitation libre.
La perspective d'une sortie simultanée de Tigre et Dragon 2 au cinéma et sur Netflix ne plaît pas du tout aux exploitants de salles. Aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, plusieurs grandes chaînes s'opposent à cette initiative.
Paris - Jean-François Mulliez, directeur délégué de e-TF1, a appelé mardi l'industrie de la télévision à s'allier au sein d'un "Hulu à la française", à l'instar du service de vidéo en streaming créé par de grandes chaînes et studios américains pour contrer Youtube ou Netflix.
Après le rapport Lescure en mai, un autre rapport remis cette semaine au gouvernement suggère à son tour une révision de la chronologie des médias, dont la dernière modification remonte à 2009. Il propose en particulier de jouer sur deux fenêtres d'exploitation : la VàD à l'acte (VOD) et la VàD par abonnement (SVOD).
Et si les films sortaient d'abord en VOD avant d'arriver dans les salles obscures ? La chronologie des médias en serait toute chamboulée. Un scénario improbable ? Il est pourtant d'actualité, puisque deux longs-métrages diffusés en France sont concernés. L'expérience, menée sous l'égide de la Commission européenne, est toutefois très encadrée... et très limitée.
En voulant interdire les émissions de TV réalité avant 22h, le CSA pourrait logiquement décider de réguler aussi la diffusion des émissions comme Koh Lanta sur les sites internet de VOD et de télévision de rattrapage. Il en a déjà les pouvoirs. L'affaire dramatique de la mort d'un candidat de Koh-Lanta et du suicide de son médecin va-t-elle venir au secours de la demande de régulation du net par le CSA ? Ce pourrait être la conséquence logique d'une réflexion qu'a décidé de rouvrir le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, sur l'encadrement réglementaire de la diffusion d'émissions de télé-réalité.
Il ne s'agit pas encore d'expérimenter sur un blockbuster, loin s'en faut. Mais c'est une première. D'ici cet été sortira, en simultané en VOD et en salles de cinéma, un film documentaire sur l'artiste brésilien Gilberto Gil. D'autres films suivront sur le même modèle, pour tester les effets d'une modernisation de la chronologie des médias.
Dailymotion plaide pour un assouplissement des règles en vigueur avant de lancer une offre de vidéo à la demande avec abonnement (SVOD) dans l'Hexagone. Sans les évoquer directement, l'hébergeur vidéo pointe du doigt le décret SMAD et la chronologie des médias.
L'offre légale en matière de vidéo à la demande s'est enrichie ces derniers mois. Mais les internautes jugent en majorité que son succès est freiné par des prix trop élevés. Ces tarifs dissuadent nombre d'entre eux de s'y mettre.
La Commission européenne compte lancer une expérimentation visant à exclure de la chronologie des médias les films d'art et d'essai. Il s'agit de voir l'effet que produit une sortie simultanée en salle, à la télévision, sur le web et sur les plates-formes de VOD.
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Contrairement à ce qu’aime affirmer le patron de Netflix, Reed Hastings, la télévision ne va pas mourir, enfin pas tout de suite. Mais la montée en puissance des offres délinéarisées disponibles en OTT combinée au formidable succès des offres de programmes à la demande, du Replay à la SVOD, modifie la perception de l’offre audiovisuelle de la part du public. L’étude de TDG révèle parfaitement cette évolution du marché à travers une question posée à 2.015 internautes adultes américains abonnés à une offre payante : « Si vous étiez contraints de choisir entre votre offre de télévision payante et votre service de SVOD, lequel choisiriez-vous ? »
Disponible en France depuis le mois de septembre, Wuaki.tv est une plateforme de vidéo à la demande (VOD) appartenant au groupe japonais Rakuten. Contrairement à un service comme Netflix, Wuaki.tv ne propose aucune formule d'abonnement mais commercialise à la place des films et des séries télévisées avec un système de paiement à l'acte (achat ou location).
Les prix sont donc plus élevés (un film récent peut coûter jusqu'à 16,99 euros à l'achat), mais l'accès aux œuvres récentes est beaucoup plus rapide : dans le système de la chronologie des médias, il faut en effet attendre 4 mois pour qu'un film arrive sur les sites de VOD avec paiement à l'acte, après son exploitation en salles, contre 3 ans pour le voir proposer sur les sites de VOD par abonnement.
Le CNC a mis en ligne son moteur de recherche d'offres légales de vidéo à la demande, qui permet de voir quelles plateformes de VOD propose le film recherché, et à quel prix.
L'Institut National de l'Audiovisuel (INA), qui a en charge la gestion des archives des chaînes de télévision publiques françaises mais qui est aussi en contrat avec des chaînes de télévision privées comme TF1, prépare son service de vidéo à la demande sur abonnement (SVOD), sur le modèle popularisé par Netflix.
Pour quelques euros par mois, le service permettra aux nostalgiques de regarder d'anciennes séries TV françaises cultes comme Thierry La Fronde (interrompue en 1966), Belphégor (1965), Les Shadoks (1973, avec une saison en 2000 qui ne sera probablement pas incluse), ou Les Rois Maudits (1977). Autant de contenus déjà rentabilisés de longue date, qui font partie du patrimoine culturel national, mais qui ne resteront accessibles que contre paiement, officiellement pour financer les coûts de numérisation et d'archivage.
Orange annonce ce lundi que ses clients abonnés à l'offre de TV par Internet pourront désormais acheter des films ou séries TV depuis leur téléviseur, et en conserver une copie sous forme de fichier lisible sur PC ou Mac. Les prix débuteront à 9,99 € pour les films et 2,49 € pour les séries. Aucun détail sur le format de compression ou le système de DRM employé n'est précisé par l'opérateur, mais il faudra certainement passer par le logiciel propriétaire Orange Player, déjà imposé pour les locations de courte durée, avec le risque de devoir saisir ses identifiants Orange pour lire le contenu (et donc en perdre le bénéfice le jour où l'on change d'opérateur). A cet égard, Orange précise que les films "achetés" sur le service VOD d'Orange pourront être vus et revus à volonté en streaming... pendant une durée limitée à 5 ans, sous condition de conserver la même offre Internet TV.
Contrairement aux Blu-Ray et autres DVD physiques, les "achats" réalisés sur des plateformes dématérialisées avec DRM ne permettent ni de conserver une copie durable de l'oeuvre achetée, ni de la prêter ou la vendre. Ce qui relativise la notion d'achat, puisque le vendeur reste maître de l'objet acheté.
En déplacement au CES, Fleur Pellerin a jugé qu'il n'y avait aucun obstacle réel à l'arrivée de Netflix en France. Toutefois, la ministre déléguée à l'économie numérique et à l'innovation a précisé que la plateforme, si elle sautait le pas, devrait bien respecter le cadre réglementaire du pays.
Face à la nouvelle donne du numérique, Pierre Lescure défend le principe d'une chronologie des médias à géométrie variable. En plus d'un relatif assouplissement, l'ancien PDG de Canal+ estime que les échecs commerciaux et les films à petit budget doivent pouvoir arriver plus vite en VOD. Une position récemment réaffirmée dans la presse quotidienne régionale.
Pour convaincre les consommateurs que ses films les plus récents méritent d'être protégés contre le piratage parce qu'ils doivent être rentabilisés, Warner Bros a eu une excellente idée : créer une offre payante pour ses films les plus anciens. Ou comment marcher sur la tête.
Développé pour analyser la qualité du référencement de l'offre légale, le logiciel Linkstorm a permis à la Hadopi de publier un premier rapport sur la visibilité des services licites par rapport aux sites illégaux. Celui-ci met surtout en exergue un très mauvais positionnement de l'offre légale dans les moteurs de recherche.
La question mérite d'être posée tant le sujet dure depuis de longues années, avec le « piratage » en toile de fond, parfait bouc émissaire de secteurs qui ne savent ni se renouveler ni s'adapter. Alors que certains marchés évoluent à très grande vitesse sur internet, les offres légales de musiques, de vidéos ou encore de livres peinent à combler toutes les attentes du public. Des désirs pourtant connus de très longue date.
TF1 ne devrait pas lancer dans l'immédiat une plateforme de vidéo à la demande avec abonnement (SVOD). Lors d'un déplacement, le président de la chaîne a expliqué que le cadre réglementaire français était beaucoup trop contraignant pour les acteurs hexagonaux par rapport aux offres étrangères. En ligne de mire, le décret SMAD, qui impose une obligation de financement du cinéma français.
Selon les constats de la Commission Européenne, 98,5 % des films du patrimoine cinématographique européen seraient encore enfermés dans des placards ou rangés dans des boîtes en carton. Bruxelles veut accélérer leur numérisation, pour transmettre ces films aux générations futures et étendre l'offre légale disponible sur Internet, y compris sur les bibliothèques publiques gratuites.
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