Et si l’élève du futur pouvait et augmenter ses capacités intellectuelles et physiques et ne plus avoir la nécessité d’apprendre ?
Via SERENDIPITIC, juandoming, luiy
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L'anthropologue américaine Amber Case, directrice du centre de R&D ESRI, décrit les nouvelles technologies comme un prolongement naturel de nos corps. Les objets connectés sont une extension de nous-mêmes, ils augmentent nos capacités, nous confèrent des «superpouvoirs», avec la crainte toujours présente qu’ils prennent le pouvoir sur nous.
Les élèves équipés de multiples objets connectés n’auront plus besoin d’antisèches collées sous leurs chaussures. Il faudra peut-être truffer les salles d’examen de brouilleurs d’ondes... Ou alors accepter cette connexion permanente et repenser totalement la définition de l’apprentissage et de ses contenus. Il y a vingt-cinq ans, l’introduction de la calculatrice en cours et en examen faisait polémique. A écouter, les plus réfractaires, les élèves n’allaient plus savoir compter. Finalement, les élèves se sont mis à programmer des fonctions.
Le fait d’être connecté en permanence et donc de pouvoir vérifier une information ou de chercher des réponses permet de développer d’autres compétences que la mémoire et permet en un sens de pousser la réflexion plus loin. Ainsi dans l’évaluation, la restitution de connaissances deviendra sans aucun doute moins centrale que l’utilisation de différentes informations trouvées afin de structurer une pensée.