Art Contemporain & Culture

A partir de janvier 1963 le magasine américain Computers and Automation a commencé à organiser régulièrement des concours d’art numérique réalisé sur les ordinateurs de l’époque en créant des programmes spécifiques qui dessinaient des formules mathématiques. Tous les numéros de ce magasine sont disponibles ici si vous voulez les explorer.

Via Nadia VISCOGLIOSI

La Galerie Goodman a invité la curatrice Tegan Bristow à concevoir l'exposition « POST AFRICAN FUTURES » autour de ses recherches sur le lien entre art et technologie en Afrique. Les œuvres présentées proposent une nouvelle vision des pratiques artistiques utilisant la technologie et font éclater le mythe de l’Afro-futurisme en Afrique.

 

Pour la galerie, les œuvres novatrices créées par les artistes ayant répondu à l’appel de la curatrice offrent une remise en question salutaire des idées compassées sur la création artistique en Afrique et des systèmes dont dépend souvent l’industrie commerciale de l’art. Les recherches de Bristow en Afrique du Sud, au Kenya, et dans une moindre mesure au Nigeria, ont révélé un ensemble riche et complexe de références à la technologie servant un certain nombre de points de vue critiques, particulièrement autour des questions d’identification et de différentiation.  

 

Ici les artistes utilisent le cadre conceptuel des technologies numériques et des langages technologiques pour opposer ce que sont les cultures africaines à la façon dont elles sont perçues. Les artistes utilisent la capacité métaphorique du numérique pour représenter l'invisible et le magique, à la fois pour figurer des pratiques culturelles qui ne peuvent pas être représentées par l'image ou le film, et pour critiquer les systèmes de connaissance occidentaux. Ils suggèrent ainsi une critique des formes mondialisées et une résistance à la domination culturelle. Pas d’ « indigénisation » romantique de la technologie ici, mais plutôt une conversation directe avec le monde qui crée la rencontre entre la culture contemporaine et les systèmes de connaissances socioculturels africains.

 

Avec CUSS Group (AfS), Tabita Rezaire (AfS), Nolan Denis (AfS), Pamela Phatsimo Sunstrum (AfS), Thenjiwe Nkosi (AfS), Emeka Ogbho (Nigeria), Haythem Zakaria (Tunisie), Jean Katambayi Mukendi (RDC),  Sam Hopkin (Kenya), Muchiri Njenga (Kenya), Jepchumba (Kenya), Brooklyn J Pakathi (AfS), Wanuri Kahui (Kenya), Dineo Sheshe Bopape (AfS), Kapwani Kiwanga (RU), Brother Moves On (AfS), Just A Band (Kenya).

 

> Traduit à partir de « Post African Futures », Contemporary And – Voir l’intégralité de l’article original en cliquant sur le titre ou sur http://lc.cx/Z5QM

Via Karin Barlet

Abdel Bounane, président de la plateforme d'art numérique Bright, explique comment et pourquoi le grand public est de plus en plus souvent exposé à cet art -parfois sans le savoir.

Via Nadia VISCOGLIOSI