Art africain contemporain
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Revue des médias sur la création plastique du continent africain et de sa diaspora
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1 SEMAINE/1 ŒUVRE –"The Pied Piper" de Lebohang Kganye

1 SEMAINE/1 ŒUVRE –"The Pied Piper" de Lebohang Kganye | Art africain contemporain | Scoop.it

"Le projet “Ke Lefa Laka : Her-Story & Heir-Story” est une série de photomontages, de collages grandeur nature, mettant en scène les épisodes de vie du grand-père de Kganye au temps de l’Apartheid. Utilisant une tenue à priori masculine, Kganye interroge sa propre identité en rejouant l’histoire d’un homme qu’elle n’a jamais connu, au fil de décors lui ayant été décrits par sa grand-mère. “Ke Lefa Laka” fait de la photographie et de l’album de famille, les archives subjectives d’une narration familiale en quête de sa propre histoire.”

Lebohang Kganye est née en 1990 à Katlehong, Afrique du Sud. Elle vit à Johannesburg.

Source : http://rencontres-bamako.com/spip.php?article256

               
Lebohang Kganye – « The Pied Piper», 2013 (source : http://www.contemporaryand.com/fr/person/lebohang-kganye/)

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1 SEMAINE/1 ŒUVRE – “Jua Kali” de Tahir Karmali

1 SEMAINE/1 ŒUVRE – “Jua Kali” de Tahir Karmali | Art africain contemporain | Scoop.it

Les artisans informels qualifiés de « jua kali », un terme à connotation péjorative au Kenya, « sont néanmoins considérés comme de vrais artistes recycleurs, qui, avec un grand esprit créatif […], sont capables de créer des produits de tous les jours et des œuvres d’art à partir de chaque objet trouvé. Inspiré par une telle créativité fondamentale, et conscient que ce secteur représente une partie significative de l’économie kényane, le photographe et artiste Tahir Carl Karmali utilise des photomontages surréalistes afin de portraiturer les artisans jua kali. […]. Des composants techniques, des circuits imprimés, et des pièces mécaniques sont entremêlés avec les têtes des modèles […]. Karmali a pris en photo des détritus afin de créer ses collages, les combinant spontanément avec des photos des artisans pour honorer le style jua kali. » 


Source : http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/02/04/article/159889043/brooklyn-tahir-karmali-jua-kali/ ;


Tahir Carl Karmali vit à New York. Il est né et a grandi à Nairobi au Kenya. Site web : http://tahirk.com/


Tahir Karmali – Photo de la série « Jua Kali », sans date (source identique)

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ENTRETIEN | "Reviviscence d'une histoire de famille" - Lebohang Kganye par C&

ENTRETIEN | "Reviviscence d'une histoire de famille" - Lebohang Kganye par C& | Art africain contemporain | Scoop.it

"Lebohang Kganye utilise des photos tirées des archives familiales pour faire des dioramas en 3D qui racontent l’histoire de l’immigration urbaine en Afrique du Sud." Entretien avec C& à l'occasion de sa participation aux Rencontres de Bamako en 2015.

 

« C& : Parlons de votre série de photos "Ke Lefa Laka". Pourriez-vous nous dire où vous avez puisé votre inspiration ? Il me semble qu’elle est évidemment historique mais également très personnelle.

 

LK : "Ke Lefa Laka" (2013) est un projet né environ trois ans après le décès de ma mère. Elle était le pilier central de ma très grande famille et de mes racines historiques. Au départ, j’ai commencé par explorer ma propre histoire en procédant à des repérages géographiques, en essayant de retracer les endroits d’où venait ma famille et de comprendre comment nous avions abouti à ces différents lieux que l’on qualifie de « chez-soi ». Je me suis rendue sur ces lieux où ma famille avait vécu en Afrique du Sud et j’ai trouvé de nombreux albums de photos de notre famille. J’ai pris conscience de l’importance de ces derniers dans l’histoire d’une famille ; ces photos représentent bien plus qu’une simple documentation d’histoires personnelles. Elles deviennent des propriétés précieuses, elles offrent un écho à un événement, une personne et à un moment de vie particuliers. Les photos de famille ne se contentent pas de rappeler le souvenir d’un évènement ou d’une personne, ou de confirmer à nouveau une existence. Elles permettent également de faire vagabonder l’imagination et de créer un espace éphémère propice à la « réalisation » des idéaux d’une « famille », de devenir des représentations visuelles de ce que nous pensons être et souhaiterions devenir, et elles permettent, dans le même temps, de gommer la réalité. […]

 

C& : Vous êtes, d’une certaine façon, le personnage principal de ces scènes qui personnalisent votre grand-père. Pourquoi avez-vous eu envie de jouer le rôle de votre propre grand-père ?

 

LK : Mon grand-père est décédé avant ma naissance et nous portons son surnom […]. Il a été le premier de la famille Kganye à quitter Di’plaasing – qui veut dire « patrie » – dans l’État libre d’Orange et à rejoindre la ville de la province du Transvaal pour trouver du travail, car il ne voulait pas être ouvrier agricole comme le reste de la famille. Lorsque l’apartheid a pris fin et que la majorité de la famille a quitté la patrie pour chercher du travail dans le Transvaal, elle s’est installée temporairement dans sa maison à Johannesburg. […] même si je suis née dans « sa » maison, je ne l’ai jamais connu si ce n’est à travers les histoires distillées par les différents membres de ma famille de pères en fils. C’est pourquoi "Ke Lefa Laka" s’intéresse également au fait d’être au même endroit à différentes périodes et de ne pas se rencontrer. Je joue des histoires sur mon grand-père pour construire un récit visuel dans lequel le public rencontre les différents personnages liés à l’histoire de ma famille, personnifiés par des mannequins grandeur nature. Dans ces récits fictifs, je représente la seule personne « véritable », sous les traits de mon grand-père habillé d’un costume, un vêtement qu’il portait souvent sur les photos de famille. Les photomontages sont réalisés à partir d’images originales, comme des photos de famille (…) scannées pour ensuite être agrandies et imprimées, puis collées sur du carton, découpées à la main et disposées dans le studio comme des espaces temporaires, et enfin photographiées. (…) »

 

> Extrait de l’interview de Lebohang Kganye réalisée par Contemporary And (C&) et publiée sur contemporaryand.com et dans le 4ème numéro de son magazine (sept. 2015). Retrouvez l’intégralité de l’entretien en cliquant sur http://bit.ly/1nJR0Pi

 

>> Illustration: Lebohang Kganye, The Pied Piper, 2013. Courtesy de l'artiste.

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Grand prix de Bamako : Uche Okpa-Iroha recadre l’identité africaine

Grand prix de Bamako : Uche Okpa-Iroha recadre l’identité africaine | Art africain contemporain | Scoop.it

« Parmi les candidatures de 800 photographes du continent africain et de la diaspora, c’est le photographe nigérian Uche Okpa-Iroha, 43 ans, qui a remporté ce lundi 2 novembre le prix Seydou Keïta, le prestigieux Grand prix des Rencontres de Bamako. Le jury de la 10e Biennale africaine de la photographie a décerné sept différents prix parmi les 39 artistes en sélection officielle qui exposent jusqu’au 31 décembre au musée national du Mali.

[...]

« J’ai appris la photographie dans la rue… et ensuite l’humanité est devenue mon inspiration » explique Uche Okpa-Iroha sa vocation. Aux Rencontres de Bamako 2015, il se détache avec une série de photos en noir et blanc, une vision du monde qu’il avait refusée auparavant. Au lieu de sa photographie de rue peuplée des damnés du monde, il exhibe une vision alternative du monde et de l’histoire. Car ses deux séries d’images exposées « traitent de la hiérarchie du pouvoir relatif à la question raciale et de l’hégémonie de la culture occidentale » explique la commissaire d’exposition et critique d’art Hansi Momodu-Gordon. Et comme dans Finding Rest, Uche Okpa-Iroha prend la pose et détourne l’image, mais pas n’importe laquelle. Dans The Plantation Boy, il s’introduit dans le film mythique de Francis Ford Coppola, Le Parrain, tourné en 1972, année de naissance du photographe.

 

À travers 40 photos et aussi des scènes reconstituées par la technologie numérique, il dénonce l’absence des Noirs dans les films hollywoodiens. Pour rendre visibles les représentations stéréotypées, il glisse un Noir à côté de Marlon Brando, Al Pacino et Diane Keaton pour agrémenter et questionner l’un des plus grands films dans l’histoire du cinéma. Et là où Francis Ford Coppola montrait le point de vue impitoyable de la mafia, c'est-à-dire des gangs familiaux comme une possible réponse à une société corrompue, Uche Okpa-Iroha n’hésite pas à s’approprier le cinéma mondial et l’imaginaire du cinéma pour établir une identité africaine qui n’accepte plus les interdits, les omissions, la mise à l’écart... et surtout, il œuvre à changer la donne. »

 

> Extraits de l’article de Siegfried Forster publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité en cliquant sur le titre

 


Via Mercier Jeanne
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1 SEMAINE/1 ŒUVRE – “Moving Shadows IX” de Girma Berta

1 SEMAINE/1 ŒUVRE – “Moving Shadows IX” de Girma Berta | Art africain contemporain | Scoop.it

« Addis-Abeba est une mosaïque » pour Girma Berta. « La plupart des photos réalisées par le passé ont tendance à illustrer des idées préconçues du pays : le tourisme, ou la pauvreté ». Avec sa série Instagram en cours, le photographe éthiopien documente un autre aspect de sa ville en prenant des photos dans les rues avec son iPhone. #StreetsOfAddis n’était au départ qu’un hashtag sur l'Instagram personnel de Girma Berta. Il est ensuite devenu le thème d'une exposition, et plus récemment, le point de ralliement d’une communauté de photographes de rue en Éthiopie. L’artiste encourage ses collègues photographes vivant à Addis-Abeba à partager leurs propres images sur le flux @StreetsOfAddis Instagram. (d’après www.okayafrica.com/culture-2/streets-of-addis-photographer-girma-berta/ en anglais) 


La série « Moving Shadows » illustre son style caractéristique. À partir de photographies de rue réalisées avec son téléphone portable, il isole des scènes de la vie quotidienne avec leurs travailleurs et leurs gens ordinaires, et les place ensuite sur des fonds de couleur unie. Il vient de recevoir, aux côtés de deux autres photographes, le prix Getty Images Instagram, lancé pour soutenir les photographes dont le travail met en avant la vie de communautés sous-représentées. (d’après http://addisfineart.com/artists/49-girma-berta/biography/ et www.digitaltrends.com/photography/getty-instagram-grant-2016, en anglais)


La série était présentée par la galerie Addis Fine Art à la première édition de la foire AKAA à Paris. 


Girma Berta – « Moving Shadows IX », 2016. Copyright : the Artist (Source : http://addisfineart.com/artists/49-girma-berta/works/9650/)

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1 SEMAINE/1 ŒUVRE – "Colours of Ethiopia: Somali VI" de Leikun Nahusenay

1 SEMAINE/1 ŒUVRE – "Colours of Ethiopia: Somali VI" de Leikun Nahusenay | Art africain contemporain | Scoop.it

Par-delà la diversité des techniques utilisées, les œuvres de Leikun Nahusenay ont pour origine l’exploration d’un texte sacré orthodoxe éthiopien et l’évocation des forces opposées dont est fait le monde. Dans ses photographies, l’utilisation des techniques de double exposition, de collage et de grattage permet à l’artiste de créer des univers oniriques et uniques, où le monde spirituel parait se répandre dans le monde physique. Ici, une scène de marché colorée est figée par la juxtaposition des clientes du marché et des grains qu’elles consommeront bientôt. 

Leikun Nahusenay est né en 1982 à Addis-Abeba où il vit et travaille. 


Source : d’après http://addisfineart.com/exhibitions/17/overview/ (en anglais, trad. K Barlet) 


Leikun Nahusenay – Colours of Ethiopia: Somali VI, 2014 (Source : http://addisfineart.com/exhibitions/17/works/artworks_standalone9475/slide)

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RECHERCHE Archives et création

RECHERCHE Archives et création | Art africain contemporain | Scoop.it

« Dans son essai intitulé «Combler les silences de l’histoire africaine. Ou comment des artistes visuels s’approprient des archives photographiques pour éclairer le passé à la lumière du présent », Érika Nimis « aborde le travail de trois artistes qui créent en investissant des fonds photographiques ignorés ou oubliés, voire même inaccessibles, dans trois pays africains à l’histoire complexe faite de violences et de silences ».

 

Le premier est Santu Mofokeng d’Afrique du Sud qui, dans The Black Photo Album/Look At Me: 1890-1950 (1994-1999), «présente une série de portraits de familles noires sud-africaines pris dans des townships au tournant du 20e siècle, [...] » (...) ce projet vise, en réunissant ces images effacées des mémoires, à «mieux saisir les enjeux de cette époque où l’Afrique du Sud s’employait à légitimer un système politique raciste». Il permet ainsi de « rappeler la politique de l’image qui prévalait [alors] quant à la représentation des populations noires. »

 

Le deuxième est Sammy Baloji, de République démocratique du Congo, qui, depuis 2003, «réalise un travail photographique sur l’héritage historique, industriel et architectural de sa région», Lubumbashi, capitale minière du Katanga. Dans la série Mémoire (2004-2006), il insère dans des photomontages en couleur sur le patrimoine industriel de Lubumbashi, des portraits en noir et blanc provenant d’un fonds d’archives (de) l’Union Minière du Haut-Katanga, créée (...) par les colonisateurs belges.» [...] (Il) se donne comme mission, dans une démarche d’artiste-historien, «de faire revivre ces archives coloniales dans une nouvelle dimension contemporaine qui s’entrechoque avec les réalités du passé. »

 

La troisième artiste est Zineb Sedira. Née en France de parents algériens, elle vit et travaille à Londres depuis 1986. «Après avoir sondé son passé familial, Zineb Sedira s’emploie depuis quelques années à “re-créer” les archives de l’histoire coloniale de l’Algérie, qui font bien souvent défaut, suite à la guerre d’indépendance menée contre la France (...) ». En 2010, elle réalise «une installation vidéo, Gardiennes d’images, consacrée au photographe algérien Mohamed Kouaci, resté dans l’ombre jusqu’à sa disparition en 1996, mais dont les œuvres se retrouvent partout, sur les timbres, sur les fresques murales dans l’Algérie postindépendance. (...) » [...]

 

Dans leur volonté de connecter passé et présent à partir «des archives souvent délaissées ou ignorées », ces artistes renouvellent « la manière dont l’histoire s’écrit et favorise[nt] sa transmission aux générations futures. » Comme en témoigne la démarche de ces trois artistes africains, la dimension de la mémoire, souvent liée à une quête identitaire aussi bien collective qu’individuelle, occupe une place importante dans la pratique artistique contemporaine. [...] »

 

> Extraits de l’introduction de « Archives et création: nouvelles perspectives sur l’archivistique », compilant plusieurs articles parmi lesquels celui d’Érika Nimis (p.27-42), à retrouver en intégralité en cliquant sur https://lc.cx/4wvG ;

 

>>  Illustration : Sammy Baloji (source: www.kvs.be/fr/productions/m%C3%A9moirekolwezi)

Karin Barlet's insight:

Référence complète :

Lemay, Y. et Klein, A. (dir.). (2015). "Archives et création: nouvelles perspectives sur l’archivistique". Cahier 2. Montréal, QC: Université de Montréal, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI)

https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/12267/lemay-y-klein-a-collaborateurs-archives-creation-cahier2.pdf?sequence=1

 

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