Art africain contemporain
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Revue des médias sur la création plastique du continent africain et de sa diaspora
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EXPOSITION | Chroniques d'Afrique Centrale - Héritage et filiations, à Nantes

EXPOSITION | Chroniques d'Afrique Centrale - Héritage et filiations, à Nantes | Art africain contemporain | Scoop.it
« L’association Nantes Afrique pour l’Art Contemporain propose, du 9 au 31 décembre à Cosmopolis, une exposition de peintures d’expression narrative d’artistes Congolais et Centrafricains. Par leurs toiles, ces artistes revendiquent une approche éthique et engagée, humoristique ou poétique, documentaire ou surréalisante, des problématiques sociales et politiques de leur pays respectifs. 

[…] Avant l’indépendance de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), durant […] la colonisation belge en particulier, les Congolais avaient pu se familiariser avec une diffusion de l’image, bien éloignée des transmissions culturelles indigènes. Les missionnaires et éducateurs employèrent les conventions de la représentation narrative à des fins de prosélytisme et de pédagogie auprès des populations locales, plus immédiatement réceptives aux commentaires des images et à leur fabrication qu’à l’apprentissage […] d’une langue […] étrangère. Ils avaient ainsi permis à de jeunes gens doués pour le dessin de découvrir et de s’approprier les techniques graphiques, en particulier les codes de la bande-dessinée […] pour traduire leur environnement. 

Passant de la publicité et de la bande dessinée aux peintures sur toile, toute une génération d’artistes s’est reconnue sous le terme générique de Peintre Populaire de la Rue, mettant en avant leur regard critique et amusé sur la société congolaise et sur les scènes très animées de Kinshasa. Les plus caractéristiques de ses représentants sont Chéri Samba, Chéri Chérin, Pierre Bodo et Moké. En 2015, avec l’exposition Beauté Congo, la Fondation Cartier à Paris a su poser les fondements d’une véritable histoire de l’art au Congo en mettant en relief l’originalité de cet héritage.

[…] Au-delà d’une relation économique et sociale particulière avec la République Démocratique du Congo, sur le plan culturel les expressions narratives diffusées à Kinshasa se sont faites ressentir naturellement en République Centrafricaine. Cependant, dans leurs transcriptions de scènes de la vie quotidienne, l’attention des artistes aux paysages Centrafricains, à la faune et la flore du pays et leur respect des coutumes ancestrales encore prégnantes s’opposent aux situations urbaines affirmant la modernité de la ville de Kinshasa. Dans ces chroniques imagées, la retenue des uns trouve une complémentarité dans la truculence des autres et les styles picturaux très diversifiés évoquent tour à tour, les esthétiques de l’art brut, l’art naïf, la bande dessinée comme le dessin d’humour… » […] 

> Extraits de l’article paru sur lemonmag.com à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2hu0FqO
Karin Barlet's insight:
Chroniques d'Afrique Centrale 
8 au 31 décembre 2016
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EXPOSITION "53 échos du Zaïre : peinture populaire de Lubumbashi, RDC", à Londres

EXPOSITION "53 échos du Zaïre : peinture populaire de Lubumbashi, RDC", à Londres | Art africain contemporain | Scoop.it

The Africa Centre et la galerie Sulger-Buel Lovell présentent l'exposition "53 ECHOES OF ZAIRE: POPULAR PAINTING FROM LUBUMBASHI, DRC" à Londres jusqu’au 30 juin 2015.

 

L'exposition conçue par Salimata Diop dévoile une collection de cinquante-trois œuvres acquises par le Pr. Victor Bol, datant toutes du début des années 1970 et réalisées par cinq artistes de République démocratique du Congo : T. Kalema, C. Mutombo, B. Ilunga, Ndaie et Tshibumba Kanda Matulu.

 

Ce dernier, auteur de plus de trente des œuvres présentées, se considérait autant comme un historien que comme un artiste. Né en 1947 à Lubumbashi, dans l'extrême sud de ce qui était alors le Congo belge, son souhait était de devenir professeur, mais il a dû trouver une autre façon d'enseigner l'histoire à ses compatriotes. Au milieu des années 1960, Tshibumba Kanda Matulu a commencé à se former à la peinture et l’a pratiquée comme une profession à partir de 1969. Il est devenu la figure principale d'un mouvement artistique par lequel les artistes ont donné corps à une mémoire commune, créant pour les populations locales des œuvres traitant des origines ancestrales, de l'histoire coloniale, de la lutte pour l'indépendance ou des luttes postcoloniales pour le pouvoir.

 

> Traduit à partir de la présentation de l'exposition sur le site de la galerie Sulger-Buel Lovell ; accédez à l'article original en cliquant sur le titre ou sur http://lc.cx/Zqnt


>> Illustration : Le 30 juin 1960, Zaïre indépendant - Tshibumba Kanda-Matulu

Karin Barlet's insight:
53 ECHOES OF ZAIRE: POPULAR PAINTING FROM LUBUMBASHI, DRC27 mai - 30 juin 2015

Sulger-Buel Lovell Gallery, Londres

www.sulger-buel-lovell.com

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EXPOSITION | La peinture populaire de la RDC présentée à Bruxelles

EXPOSITION | La peinture populaire de la RDC présentée à Bruxelles | Art africain contemporain | Scoop.it

« Congo Art Works. Peinture populaire » rassemble 82 peintures ainsi que des archives et objets […] Parmi les toiles qui seront exposées au Bozar figurent notamment celles de Chéri Benga, Chéri Chérin, Chéri Samba, Me Syms, Shula, Albert Lubaki, Tinda Lwimba, Pili Pili Mulongoy et Djilatendo. La peinture populaire congolaise, explique-t-on, est profondément liée à la vie quotidienne en RDC, car elle porte l’empreinte de la mémoire collective. 


[…] L’exposition repose sur une sélection de portraits, paysages et peintures allégoriques mais aussi sur des toiles d’inspiration urbaine et historique. « Les tableaux ont été réalisés entre 1968 et 2012. […] les thèmes proposés dans les peintures montrent les préoccupations des Congolais ces quarante dernières années : la vie quotidienne, la situation politique et économique, les relations hommes-femmes, l’«ambiance »congolaise, le vivre ensemble. « Si au premier regard la peinture populaire apparaît aux visiteurs colorée et pleine d’humour; en réalité, le message qu’elle véhicule est sérieux.


[…] Les deux commissaires de l’exposition Bambi Ceuppens et Sammy Baloji soulignent que cette exposition est aussi une tentative de « décoloniser » le musée souvent présenté comme le dernier musée colonial. Ainsi, pour la première fois […], ces peintures, […] seront mises en résonance avec des collections plus anciennes […] afin de montrer que ce que l’on nomme « colonial », « traditionnel », « ethnographique », « moderne », voire « contemporain »appartient à la même histoire de l’art et que la peinture populaire s’inscrit, de fait, dans une longue tradition du dessin en RDC qui précède la colonisation. 


En marge de l’exposition« Congo Art Works. Peinture populaire » seront organisées des activités transversales dont des conférences, des concerts et des soirées littéraires. […] » […]


> Extrait de l'article de Patrick Ndungidi publié sur adiac-congo.com à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2cE06Ys

Karin Barlet's insight:
« Congo Art Works. Peinture populaire » 
du 7 octobre 2016 au 22 janvier 2017 
Palais des beaux-arts de Bruxelles (Bozar)
Bruxelles, Belgique
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Exposition solo de JP Mika à Kinshasa

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JP MIKA !

Une exposition individuelle de JP Mika à l’espace Texaf-Bilembo, Kinshasa, en collaboration avec la galerie Angalia I 29 janvier – 22 mars 2015

 

Pour sa 1ère exposition solo, JP Mika présente une trentaine d’œuvres représentatives de ses différents univers artistiques, un peu à la manière d’une rétrospective. Le style populaire y cède le pas à des inspirations plus récentes, qui ont rencontré un beau succès en Europe en 2014 : de magnifiques portraits sur fonds colorés, représentations au tour volontairement suranné, qui rappellent les portraits photos réalisés dans les années 1960 dans des studios de Kinshasa ou Bamako. JP Mika y met en quelque sorte la couleur, en y ajoutant une touche de dérision, de nostalgie, un ton tendre et un brin décalé qui font mouche.

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