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Née en Éthiopie en 1993, Eyerusalem Adugna Jirenga est une jeune artiste et designer qui vit à Addis Abeba. Forte de son expérience en design, elle utilise la photographie pour documenter et illustrer l'histoire vivante. Elle se spécialise dans les portraits évocateurs et lumineux, qu’elle anime de détails colorés distinctifs et saisissants. L’utilisation de textures et de couleurs riches associées à la netteté de ses photographies accentue leur effet chaleureux et visuellement stimulant.
(Source : traduit d’après http://addisfineart.com/artists/56-eyerusalem-jirenga/biography/)
> Eyerusalem Adugna Jirenga – The City of Saints VII, 2017 (source : https://www.artsy.net/artwork/eyerusalem-adugna-jirenga-the-city-of-saints-vii)
« Originaire d’Afrique du Sud, Nelson Makamo est un jeune artiste contemporain connu pour ses portraits. Son travail aborde l’idée de mémoire, notamment à travers les souvenirs de son enfance. S’illustrant dans le genre du portrait, il veut rendre la psychologie par les expressions. Elles sont pour lui le reflet du caractère des personnes. C’est pourquoi les émotions tiennent une place centrale dans son oeuvre, où elles constituent un langage à part et participent au mouvement qui anime les figures. Son travail de la ligne et des expressions donnent vie à ses personnages. Chaque oeuvre apparaît alors comme une phrase entamée où les couleurs jouent un rôle symbolique. »
Il est présenté sur le stand de Gallery of African Art (GAFRA) à la foire 1:54 de Londres du 5 au 8 octobre 2017.
(Source : http://littleafrica.fr/nelson-makamo-sempare-58-rue-chapon/ )
>> Nelson Makamo – Dark Comprehension, 2017. Courtesy the Gallery of African Art (GAFRA) (source : http://1-54.com/london/artists/nelson-makamo/)
« Artiste plasticien, Slimen El Kamel est né en 1983 à Mazouna dans la région de Sidi Bouzid en Tunisie. Nourrie au sein du récit populaire, son enfance fut aussi pétrie par l’imaginaire du milieu rural où prospérait la tradition du conte et de la poésie populaire. Ses études à l’Institut Supérieur des Beaux-arts de Tunis lui ont permis de cristalliser ce patrimoine littéraire et intellectuel en une singulière pratique plastique. Une pratique dont la genèse s’ouvre par le biais d’une écriture et puise ses ressources dans ses textes, tantôt poétiques ou littéraires, tantôt mémoriels ou improvisés. L’exercice scripturaire quotidien, autant qu’il circonscrit, étend les horizons de son univers plastique. »
(Source : http://www.slimenelkamel.com/biography.html)
> Slimen El Kamel – “Récréation”, acrylique et transfert sur toile, 2016. (source : http://www.slimenelkamel.com/works.html)
« Le Congolais Baudouin Mouanda est membre du Collectif Génération Elili et d’Afrique in visu. Il a débuté la photographie à l’âge de 13 ans, attiré par les jeux de lumière et de perspective qui ressortent de l’utilisation des différentes optiques. Lors d’un stage mis en place par un programme de l’Union européenne, son talent est repéré. En 2007, il signe la série « Les séquelles de la guerre » qu’il réalise notamment à Kinshasa et qui lui ouvre les portes d’un cursus à Paris au Centre de formation et de perfectionnement en journaliste (CFPJ). A Paris, il découvre la sapologie et décide de revenir aux origines du mouvement, de l’autre côté du fleuve Congo. C’est ce travail dédié aux sapeurs de Brazzaville qui est visible au Festival photo à La Gacilly (Morbihan) jusqu’au 30 septembre 2017. »
(Source : Le Monde, http://www.lemonde.fr/afrique/video/2017/07/11/baudouin-mouanda-profession-journaliste-photosensible_5159008_3212.html#Vq0QvxfoD93VcqeJ.99)
Baudouin Mouanda est né en 1981 à Ouésso (Congo Brazzaville).
> Baudouin Mouanda – « La Sape, 19 », photographie, sans date (source : http://www.spanky-few.com/2011/11/10/elegante-afrique/)
Mû par une fascination pour les mythologies et les théories scientifiques anciennes, le travail multidisciplinaire de Pamela Phatsimo Sunstrum (dessin et animation) s’intéresse aux origines du temps, à la géologie et aux théories sur la nature de l'univers. Ses dessins, véritables paysages narratifs qui semblent dans le même temps futuristes et anciens, oscillent entre le réel et le fantastique dans la représentation d’environnements volcaniques, souterrains ou cosmologiques, ou de panoramas escarpés.
Née en 1982 à Mochudi, au Botswana, installée à Johannesburg, Pamela Phatsimo Sunstrum a vécu en Afrique, en Asie du Sud-Est et aux États-Unis. Elle a développé un alter-ego, Asme, pour lui transmettre son identité indéfinie et évolutive. L'image d'Asme est souvent multiple et superposée, comme pour suggérer le temps composé et illustrer son existence universelle et atemporelle.
(Source : traduit et adapté de http://www.tiwani.co.uk/artists/pamela-phatsimo-sunstrum/ et https://www.artsy.net/artist/pamela-phatsimo-sunstrum)
> Pamela Phatsimo Sunstrum – « Quadra 04 », 2016, aquarelle et gouache sur bois (source : https://www.artsy.net/artwork/pamela-phatsimo-sunstrum-quadra-04)
« Richard Kimathi explore, expérimente toujours, cherche à améliorer son expression. Il a acquis au fil des années une grande capacité technique : confiant dans les lignes, la composition et la couleur ; profond dans l'expression. Son travail porte rarement sur lui-même, c’est de nous qu’il s'agit : l'humanité et sa nature. […] Un sentiment de souffrance : digne, héroïque même, sans apitoiement et simplement porté comme le prix de la vie. Représenté avec une empathie et une compassion élégante dans sa simplicité et dans son honnêteté, il imprègne une grande partie de son travail. C’est un maître de la réduction. Il semble se débarrasser de tout ce qui est spécifique et le remplacer par son générique : la couleur et la forme des yeux, la ligne de la bouche, le nez, la couleur de la peau ; les perspectives sont remplacées par des formes stylisées, des aplats de couleur et une ligne réduite au minimum. »
(Source : traduit de http://www.oneoffafrica.com/richard-kimathi.html)
Richard Kimathi est né en 1971 à Nyeri, au Kenya.
Richard Kimathi – « Soldiers in pajamas series I », 2016 (source : http://www.oneoffafrica.com/richard-kimathi.html)
« Mon travail explore cette profonde perte de foi dans ce que signifie être humain, cette sensation de vivre dans un monde naturel qui disparaît et laisse la place à un environnement de plus en plus sombre et inconnu. L’essence de ce que nous étions autrefois semble s'effacer lentement. Les fantômes de notre ancien moi demeurent, remplis d'incertitude et de la nostalgie d'un passé impalpable. » Réalisées principalement à l’huile sur papier calque, les œuvres de Ruby Swinney nous entraînent dans un monde parallèle, où des figures étranges habitent des paysages intemporels.
Ruby Swinney est née en 1992 ; elle vit et travaille à Cape Town en Afrique du Sud.
(Source : traduit de http://rubyswinney.tumblr.com/ et https://www.whatiftheworld.com/artist/ruby-swinney/)
Ruby Swinney - Startled by Strangers, 2017 (source : https://www.whatiftheworld.com/exhibition/ignis-fatuus/startled-by-strangers/)
« Né au Bénin en 1972, Dimitri Fagbohoun a grandi au Cameroun avant de s'installer en France où il vit et travaille. Les thèmes et les questions qu’il aborde reflètent ses antécédents et son histoire, à cheval sur les frontières géographiques et artistiques. Son travail est donc inséparable de sa propre expérience, de son identité plurielle. Hétérogène par les formes qu’il emprunte - vidéo, photographie, installation – il traduit une relation à l’identité et à l'histoire dans laquelle son écriture dérange les modèles établis. Dans sa pratique, il interroge des thèmes comme l’identité, la mémoire, la religion et la politique. »
(Source : traduit de http://www.officinedellimmagine.com/dimitrifagbohoun.html /)
Dimitri Fagbohoun - Les Patriotes, 2012, installation, portraits d’anciens présidents africains tatoués sur des djembés. Courtesy Officine dell’Immagine (source : http://1-54.com/new-york/artists/fagbohoun-dimitri/)
« John Goba est d'origine Mende, né dans la Bondo Society […]. Cette société donne à ses initiés une identité sociale et une plus large compréhension du monde. Le monde au sens large, celui occupé par les vivants, les morts et les dieux. A l'issue de son initiation, il s'installe sur Mountain Cut à Freetown, où vers l'âge de trente ans il a une révélation […]. Ses sculptures réalisées en bois, colorées de peintures industrielles, s'inspirent des savoirs traditionnels, des secrets et des contes des différentes ethnies [et] de son imaginaire fantastique […]. Une multitude d'épines de porc-épic plantées sur les personnages principaux assurent leur protection et “interdisent” l'accès au “coeur” de la sculpture. »
(Source : http://www.magnin-a.com/fr/artistes/presentation/68/john-goba)
John Goba est né en 1944 à Mattru Jong, Sierra Leone ; il vit à Freetown. Il est actuellement présenté dans l’exposition « Les Initiés » à la Fondation Louis Vuitton.
John Goba - Sans titre, 2011, bois peint et épines de porc-épic © John Goba, Courtesy Magnin-A, Paris (source : http://www.magnin-a.com/fr/artistes/presentation/68/john-goba#sans-titre)
« Fantômes de la Mer est un projet artistique qui rend hommage aux réfugiés économiques et politiques victimes du trafic humain transméditerranéen. Depuis des décennies, des gens disparaissent en Méditerranée […]. Beaucoup s’y sont noyés, beaucoup s’y noient en ce moment, beaucoup s’y noieront encore. Leur seul délit est de chercher une vie libre de persécutions politiques ou économiques qui leur est déniée chez eux, mais aussi en Occident. Quand nous daignons nous pencher sur le phénomène, ce que nous voyons, c’est un massacre sans témoins, sans plaintes et souvent sans sépulture, car de nombreuses victimes meurent en mer dans le plus total anonymat. Nous voulons donner une présence visuelle aux victimes, gens ordinaires, en les peignant derrière un rideau d’eau métaphorique. Ce rideau d’eau fragile, beau et extrêmement dangereux est peut-être un linceul sauveteur, peut-être leur dernière sépulture. »
(Source : http://www.bruce-clarke.com/fantomes-de-la-mer/)
Né à Londres de parents sud-africains en 1959, très actif dans la lutte contre l’apartheid, Bruce Clarke a été l’un des initiateurs de la campagne « Artistes du monde contre l’apartheid », aux côtés d’artistes tels qu’Ernest Pignon-Ernest.
Bruce Clarke – « Fantôme 6 » (à gauche) et « Fantôme 2 » (à droite), 2016 (source : http://www.bruce-clarke.com/fantomes-de-la-mer/)
"Artiste expressionniste conceptuel connu pour son utilisation du symbolisme animal, Wallen Mapondera travaille sur différents supports. Profondément inspiré par la crise politique et économique du Zimbabwe, Mapondera utilise des images zoomorphes et anthropomorphes pour traduire les questions de pouvoir et d'inégalité. Il explore également les relations homme-animal et les attitudes culturelles vis-à-vis des animaux domestiques, en particulier le chien, le soit-disant « meilleur ami de l'homme »."
(Source : extraits de la présentation de l’artiste sur http://gunsandrain.com/artist/wallen-mapondera/ en anglais)
Wallen Mapondera est né au Zimbabwe en 1985. Il vit au Zimbabwe.
Wallen Mapondera – « Friends for sale », 2013 (source : https://wallenmapondera.wordpress.com/18-2/)
Armand Boua réalise des portraits des enfants des rues de sa ville natale d’Abidjan. «Je veux montrer leur souffrance, la réalité de leurs conditions de vie», dit-il, «afin que les gens soient enfin conscients de cette réalité douloureuse qu'ils feignent de ne pas voir». L'artiste est connu pour ses compositions texturées, réalisées par couches successives, à partir de goudron et d'acrylique sur des cartons récupérés. Chaque couche est appliquée, puis grattée et en partie décollée, donnant naissance à des formes abstraites.
Armand Boua est né en 1978 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, où il vit et travaille.
Source : http://www.jackbellgallery.com/artists/63-armand-boua/overview/
Armand Boua – « Untitled », 2016 (source : www.jackbellgallery.com/artists/63-armand-boua/works/7335/slide)
“Les images de la série « Chasms of the soul » sont des photographies de pierres tombales en Ethiopie. Lorsqu'une personne meurt, ses proches placent sur la pierre tombale une photographie ainsi qu’une courte biographie du défunt. En réfléchissant à ces photos de famille et à la notion de mémorial et de perte, j’ai été frappé par ce que ces images disent de la détérioration. C’est comme si, avec le temps, les personnes enterrées vivaient une seconde mort : la détérioration progressive de l’identité gravée sur leur tombe.”
Né en 1975, Michael Tsegaye vit et travaille à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Extraits du texte de présentation de la série sur le site web de l’artiste (source : www.michaeltsegaye.com/album/chasms-of-the-soul.html). Traduit de l’anglais.
Michael Tsegaye – Série “Chasms of the soul”, date non précisée (source : http://blog.leica-camera.com/2012/03/14/michael-tsegaye-future-memories-part-two/)
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Les œuvres de Ifeoma U. Anyaeji traduisent sa passion pour l’up-cycling (la réutilisation des objets jetés), un intérêt suscité par les problèmes environnementaux permanents auxquels est confrontée sa communauté, en particulier à cause de la présence en grand nombre de sacs et de bouteilles en plastique non biodégradables. En travaillant à partir de ces résidus polluants, en cherchant comment en faire autre chose, comment les réutiliser, par des techniques artistiques non conventionnelles et des procédés artisanaux traditionnels, Anyaeji a développé un style d'up-cycling qu'elle appelle « Plasto-Art » - un processus éco-esthétique par lequel elle transforme ce medium, les sacs en plastique non biodégradables, par le biais d’une technique traditionnelle nigériane de tressage des cheveux de moins en moins utilisée, appelée « threading ».
Ifeoma U. Anyaeji est née à Benin City au Nigeria. Elle vit entre Benin City et Montréal.
(Source : traduit d’après http://1-54.com/london/artists/anyaeji-ifeoma-u/)
> Ifeoma U. Anyaeji – Made in ‘Shina’, 2015, Sacs en plastique réutilisables non biodégradables, ficelle et objets trouvés. Courtesy of Primo Marella Gallery (source : http://1-54.com/london/artists/anyaeji-ifeoma-u/)
Pedro Pires est né à Luanda, Angola (1978), et vit et travaille actuellement entre Lisbonne et Luanda. A travers sa pratique artistique, Pedro Pires traite des questions d'identité et interroge les stéréotypes liés à l'éducation et à l'institutionnalisation. Ces questions font écho à son histoire personnelle, déchirée entre l'Angola et le Portugal. Il explore la relation entre aspects figuratifs et aspects conceptuels du questionnement sur l'identité dans différentes sociétés. Pires utilise divers matériaux, supports et objets de tous les jours fortement symboliques, créant ainsi un espace qui fait émerger de nouvelles relations et significations.
(Source : traduit d’après https://www.gallerymomo.com/artist/pedro-pires/)
>> Pedro Pires – Diala #2, feu sur papier, 2016 (source : https://www.gallerymomo.com/artwork/2234/)
« Sunflower d’Olu Amoda juxtapose la force d’endurance de ses matériaux, de l’acier et des cuillers en métal, à la douceur de son sujet, un tournesol. La technique et le sujet se mettent mutuellement en valeur. Dans la vie quotidienne, les clous sont censés être aussi discrets que possible […]. Amoda attire l’attention sur la matière qui passe habituellement inaperçue en l’utilisant comme élément principal de cette sculpture. Chaque clou est tout petit mais essentiel, exactement comme les centaines d’étamines d’un vrai tournesol, […]. De la même façon, les cuillers qui encerclent l’oeuvre sont simultanément perçues comme des objets indépendants mais en même temps indiscernables de l’ensemble des pétales de la fleur. […] Amoda recycle souvent des déchets dans son travail. […] Les clous qui forment le centre de la fleur ont été récupérés sur des caisses arrivées à port Tin Can Island de Lagos remplies de marchandises du luxe pour l’élite du Nigeria et sa soi-disant classe moyenne en augmentation. Ainsi, Sunflower est une subtile critique du consumérisme primaire présenté comme un must en Afrique et comment le néolibéralisme mondial masque le manque d’industries au Nigeria et, par extension, dans l’Afrique entière. »
(Source : http://biennaledakar.org/2014/spip.php?article89)
Né à Warri au Nigéria in 1959, Olu Amoda est un sculpteur nigérian de renommée internationale, muraliste, concepteur de meubles et artiste multimédia.
> Olu Amoda – Medium Sunflower II, 2014. Courtesy of the artist and Art Twenty One (source : http://1-54.com/new-york/artists/olu-amoda/)
À la fois politique et personnel, critique et introspectif, le travail de Ndikhumbule Ngqinambi s'inscrit dans des contextes sociaux et des récits historiques de manière subtile et inhabituelle. Ses tableaux semblent toujours être en mouvement, de même que les personnages qui y figurent, partis mais pas encore arrivés, courant et trébuchant sur une vaste terre inconnue, située entre le passé et le présent, le rêve et la réalité. S'appuyant sur les traditions du romantisme européen du 19ème siècle et de l'art soviétique du 20ème siècle, il crée un style entièrement propre qui résiste à la catégorisation.
(Source : traduit et adapté de http://barnardgallery.com/artists/ndikhumbule-ngqinambi/biography/)
Ndikhumbule Ngqinambi est né au Cap, en Afrique du Sud en 1977.
> Ndikhumbule Ngqinambi – « Greetings America », huile sur toile, sans date (source : http://barnardgallery.com/artists/ndikhumbule-ngqinambi/artworks/greetings-america/)
Inspiré par le tissu “kente” (du peuple Ashanti du Ghana), un textile en fil de soie et de coton tissé à motifs, Yaw Obuobi a développé sa propre technique de “peinture au fil” en utilisant des brins de laine - une forme artistique innovante. Dans ses œuvres il explore la culture, la mémoire, la beauté, l'humanité et l'hybridité de l'identité – en lien avec ses propres voyages transatlantiques. Sa technique fait naître des œuvres d'art qui donnent l'illusion de traits de pinceau. “J'ai relié les fils de kente pour transformer l'utilisation du fil, en faire une forme d'expression, transmettre l'héritage d'un peuple fier en inventant une forme de peinture qui ne soit ni de l'aquarelle, ni de l’acrylique ni de l’huile, dans une intrication qui relie les cultures et les mondes”.
(Source : traduit et adapté de http://www.gafraart.com/exhibitions/26/overview/
Yaw Obuobi est né en 1957 au Ghana. Il vit en Angleterre.
> Yaw Obuobi – « Vindication », 2015 (source : http://www.yarndesign.co.uk/gallery/)
« L'érosion côtière et fluviale n'est pas un phénomène nouveau sur la côte ghanéenne. Mais elle s'est considérablement accélérée ces dernières années, balayant les maisons et les moyens de subsistance ; selon certains experts, elle préfigure le sort de nombreuses capitales côtières d'Afrique de l'Ouest en raison de l’augmentation continue du niveau de la mer. J'ai visité tout d'abord Totope, un petit village de pêcheurs à 100 km à l'est de la capitale du Ghana, à Accra, en 2004. À l'époque, on ne parlait pas du changement climatique, de l'érosion côtière ou de la menace d'être avalé par la mer - les villageois parlait surtout d'eau potable, leur besoin le plus pressant. Quand je suis revenu six ans plus tard, ils avaient de l'eau propre, mais le village avait presque disparu sous les flots. Un vieil homme m'a dit : “Nous étions autrefois à trois milles de la mer”. »
(Source : traduit de http://www.nqphotography.com/index/G0000sIKLUDsiKIA)
Né en 1973 en Inde d’un père ghanéen et d’une mère philippine, Nyani Quarmyne a vécu dans de nombreux pays d’Afrique, ainsi qu’en Amérique et en Australie. Il est basé en Allemagne. (source : https://www.panos.co.uk/stories/1-5-1574-2068-NQU/Nyani-Quarmyne/)
> Nyani Quarmyne – Photo de la série « Climate Change: “We Were Once Three Miles From The Sea" », date non précisée (source : http://www.nqphotography.com/index/G0000sIKLUDsiKIA/I000018Jto6lKq90)
"Les peintures à l'huile brillantes et irrévérencieuses de Hwami figurent des scènes relevant d’une vision futuriste de la vie africaine, d’une utopie fictive remplie de créativité et dénuée de frontières. Son travail est une célébration de l'afro-punk, des LGBTQ et des sous-cultures d'Internet assortie d’un commentaire politique plein d’esprit. Avoir vécu au Zimbabwe, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni lui permet d’interroger avec pertinence les questions liées à la diaspora, au déplacement et à l'identité en forgeant des récits universels auxquels elle apporte une touche autobiographique. (…) Elle utilise souvent les nus comme un point de départ, abordant hardiment les questions du corps noir et de sa représentation, ainsi que la sexualité, le genre et la spiritualité.
Kudzanai-Violet Hwami est née à Kwekwe, au Zimbabwe, en 1993 ; elle et vit et travaille à Londres."
(Source : traduit de http://www.tyburngallery.com/artist/kudzanai-violet-hwami/)
> Kudzanai-Violet Hwami - Primitive Technology [Nhodo], 2016 (source : http://www.tyburngallery.com/artist/kudzanai-violet-hwami/)
« Zanele Muholi qualifie son projet d’« activisme visuel ». Elle s’engage, dans ses portraits photographiques, à célébrer la communauté des lesbiennes noires sud-africaines dont elle est issue. Elle milite pour donner une visibilité à la lutte quotidienne de ces femmes contre les préjugés, les agressions, les « viols curatifs ». Les visages (Faces) révèlent leurs individualités mais aussi les phases (Phases), les passages entre les genres qu’elles traversent. Les mises en scène ne s’immiscent jamais dans l’intimité des sujets, mais savent pourtant révéler la beauté de corps tantôt sensuels, tantôt fiers, tantôt fragiles. »
(Source : https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cEnzgp4/r7GaRgr)
Zanele Muholi est née en 1972 à Durban en Afrique du Sud. Elle est actuellement présentée dans l’exposition « Être là » à la Fondation Louis Vuitton.
Zanele Muholi - Xana Nyilenda (série Faces and Phases), 2011 © Zanele Muholi. Courtesy of Stevenson, Cape Town and Johannesburg and Yancey Richardson, New York (source : http://www.telerama.fr/scenes/art-afrique-etre-la,157384.php)
Artiste ivoirien, Aboudia a acquis une grande renommée avec ses tableaux expressifs et vibrants. S’il partage aujourd’hui sa vie entre New York et la Côte-d'Ivoire, Aboudia vivait encore à Abidjan lorsqu’ont éclaté les violences en 2011. Réfugié dans un sous-sol, l’artiste a commencé à peindre, produisant quelques-unes de ses œuvres les plus marquantes sur le conflit qui faisait rage au dehors. Des œuvres au style extrêmement vif et bouillonnant, souvent comparé à la peinture de Basquiat. Aboudia fait volontiers le parallèle entre son travail et le dialecte « nouchi », un argot dérivé d’un mélange de français et de plusieurs langues de Côte d’Ivoire : dans le même esprit, ses peintures bourdonnent de figures bavardes et de rues bondées.
(Source : traduit d'après “Ivorian Expressionism: Interview with Aboudia”, http://www.artctualite.com/ivorian-expressionism-interview-with-aboudia/)
Né en 1983 à Abidjan en Côte d’Ivoire, il vit et travaille à Abidjan et à New-York.
Aboudia – « Untitled », 2015, Copyright The Artist (source : http://www.jackbellgallery.com/artists/27-aboudia/works/6460/slide/)
« La pratique artistique de Dan Halter se nourrit de sa situation de Zimbabwéen vivant en Afrique du Sud. Utilisant des matériaux présents en Afrique du Sud comme au Zimbabwe, Halter a recours au langage des objets artisanaux et des curiosités, sa stratégie visuelle pour exprimer ses préoccupations en restant dans le domaine des beaux-arts. Par ce biais, tout comme par celui de la photographie et de la vidéo, Halter aborde les notions telles que la dislocation de l’identité nationale, la politique du Zimbabwe postcolonial dans le cadre plus large de (…) l’Afrique.
Dan Halter est né au Zimbabwe en 1977 ; il vit et travaille actuellement au Cap, en Afrique du Sud. »
(source : www.contemporaryand.com/fr/person/dan-halter/)
Dan Halter – « Patterns of Migration», 2015 (source : http://danhalter.com/category/selected-work/)
« Depuis que le monde existe, le monde humain est empreint de symboles. Et pourtant on dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, parce que rien n’a été écrit. Et pourtant l’histoire africaine existe bien gravée dans des symboles. C’est pourquoi j’utilise des chiffres et des symboles dans une volonté de retrouver notre gloire passée. » E. Dükü (source : www.sitorsenghor.com/ernest-duku-signes/)
« Ma démarche plastique n’est jamais totalement instinctive, du moins je veux que l’acte instinctif s’érige en concept. Les images me viennent de mes lectures, de mes rêves. Dans les livres je recherche les choses qui ne peuvent pas s’écrire, le cœur mystérieux de la vie. La peinture devient un moyen d’accéder à la connaissance, ce n’est pas une fin en soi. Même si des considérations d’ordre esthétique orientent parfois mon travail ; Je veux avant tout raconter simplement des histoires dans lesquelles le regard des autres peut s’insérer, s’interroger… une sorte de lieu d’affrontement. » E. Dükü (source : www.ernest-duku.com/biographie.html)
Ernest Dükü est né à Bouake (Côte d’Ivoire) en 1958. Il vit entre Abidjan et Paris.
Ernest Dükü – “Equation 3 moutons @ silence on développe”, 2015 (source : www.sitorsenghor.com/ernest-duku-signes/) Courtesy Ernest Dükü
"Le projet “Ke Lefa Laka : Her-Story & Heir-Story” est une série de photomontages, de collages grandeur nature, mettant en scène les épisodes de vie du grand-père de Kganye au temps de l’Apartheid. Utilisant une tenue à priori masculine, Kganye interroge sa propre identité en rejouant l’histoire d’un homme qu’elle n’a jamais connu, au fil de décors lui ayant été décrits par sa grand-mère. “Ke Lefa Laka” fait de la photographie et de l’album de famille, les archives subjectives d’une narration familiale en quête de sa propre histoire.”
Lebohang Kganye est née en 1990 à Katlehong, Afrique du Sud. Elle vit à Johannesburg.
Source : http://rencontres-bamako.com/spip.php?article256
Lebohang Kganye – « The Pied Piper», 2013 (source : http://www.contemporaryand.com/fr/person/lebohang-kganye/)
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![1 SEMAINE/1 ŒUVRE –"Primitive Technology [Nhodo]" de Kudzanai-Violet Hwami | Art africain contemporain | Scoop.it](https://img.scoop.it/xJ9wy8uqkDXRmj2l0c0M4jl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
