Art africain contemporain
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Revue des médias sur la création plastique du continent africain et de sa diaspora
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HOMMAGE | Le monde de l'art contemporain africain pleure le galeriste Henri Vergon

HOMMAGE | Le monde de l'art contemporain africain pleure le galeriste Henri Vergon | Art africain contemporain | Scoop.it
HOMMAGE. Installé en Afrique du Sud, où il avait fondé la galerie Afronova, Henri Vergon avait fait émerger plusieurs générations d'artistes africains.

 

"Après un diplôme de l'EDHEC, école de commerce bien connue, un détour aux États-Unis à la fin des années 1980 et quelques années de travail dans le milieu culturel en France, Henri Vergon pose ses valises en Afrique du Sud, au lendemain de la mise au rencart de l'apartheid. Arrivé à Johannesburg pour occuper un poste d'agent culturel à l'Institut français d'Afrique du Sud (IFAS) en 1995, il finit par s'installer définitivement. Le pays est en pleine effervescence intellectuelle et artistique. La période est propice au questionnement, à la recherche artistique, tout est en devenir. C'est alors qu'il plonge avec passion dans la bouillonnante scène artistique sud-africaine."

 ...

 

> Début de l'article de Sylvie Rantrua publié sur lepoint.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/2yCdgpU

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HOMMAGE | Mort de Bisi Silva : l'art contemporain en deuil

HOMMAGE | Mort de Bisi Silva : l'art contemporain en deuil | Art africain contemporain | Scoop.it
La fondatrice du Center for Contemporary Art (CCA) de Lagos, activiste et curatrice chevronnée, a été emportée mardi 12 février par le cancer contre lequel elle a lutté jusqu'au bout. Hommages.

 

"Le monde de l'art contemporain en Afrique est en deuil. La mort de Bisi Silva a été annoncée par sa sœur aînée, l'actrice bien connue du monde de Nollywood, Joke Silva. L'art perd une activiste fondamentale, une pionnière, une combattante, que le cancer a fini par vaincre, à l'âge de 57 ans. Quand on commence à enquêter sur ce secteur montant du continent, le nom de Bisi Silva surgit immédiatement, et dès l'entretien téléphonique, depuis Lagos, (...) on sentait déjà l'énergie au bout de la voix. Confirmée de visu par celle émanant d'une petite femme ronde, chaleureuse, au sourire éclatant, qui a ouvert dans son pays natal en 2007 sa propre structure indépendante, le Center for Contemporary Art », (CCA)."

 

> Début de l'article de Valérie Marin la Meslée publié sur afrique.lepoint.fr à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2DM3pfY

Artskop3437's curator insight, February 27, 2019 4:30 AM

une véritable perte pour le monde de l'art contemporain d'Afrique. Elle a été une visionnaire et a pris les choses en main très tôt. En en sens c'est une pionnière. 

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HOMMAGE | Joe Ouakam, artiste total et inclassable

HOMMAGE | Joe Ouakam, artiste total et inclassable | Art africain contemporain | Scoop.it
"Issa Samb n'est plus. Né en 1945, il s'est éteint à l'âge de 72 ans, ce mardi 25 avril […]. Artiste atypique, iconoclaste et total – il était à la fois peintre, sculpteur, poète, dramaturge, mais aussi philosophe et écrivain –, figure emblématique du mouvement Agit'Art, il laisse derrière lui une approche plurielle de l'art au pays de la Téranga. 

Fils de dignitaire lébou et donc membre de ce peuple marquant de la région de Dakar, […] Joe Ouakam baigne très tôt dans un environnement rempli de symboles, (…). Il y puisera plus tard la source de son inspiration et de son art. […] il fera ses classes à l'École nationale des arts, (…) dans la capitale sénégalaise, à laquelle il restera viscéralement attaché. Il prendra d'ailleurs pour pseudonyme Joe Ouakam, du nom de l'une des dix-neuf communes d'arrondissement de Dakar. 

Joe Ouakam en ressortira peu « formaté », toujours méfiant envers les institutions et leur penchant pour la standardisation, l'uniformisation. Car Joe est du genre iconoclaste. Un artiste à part, difficilement classable aussi bien en raison de son goût de l'interdisciplinarité que de ses inspirations artistiques. Observateur, contemplatif, il se distingue jusque dans son style : pipe à la Maigret, lunettes rondes vissées sur le nez, moustache à la Dali, barbe d'un poivre et sel rassurant, tenues colorées et éternelle écharpe vissée autour du cou. […] 

(…) Joe Ouakam ne recherchera jamais la lumière des expositions, préférant de loin conserver ses œuvres dans sa cour – la fameuse cour de Joe – afin d'échapper au conformisme niveleur des galeries d'exposition. À cette règle, il ne fera que rarement exception : en 1981, à Harare au Zimbabwe ; en 1985, au centre culturel français de Dakar, puis, en 2008, durant la Biennale de l'art africain contemporain, Dak'Art ; en 1995, à Londres, dans le cadre de l'exposition « Africa 95, Seven Stories of Modern Art in Africa » à la Whitechapel Gallery. En décembre 2010, à l'occasion du 3e Festival mondial des arts nègres, la Galerie nationale d'art de Dakar lui consacrera une rétrospective.

[…] Il était aussi un artiste militant. […]. Il fut ainsi l'un des tout premiers à critiquer ouvertement ce qu'il appelait « l'idéologie de la négritude » chère à Léopold Sédar Senghor, mais aussi à dénoncer le tour politique pris par les arts au Sénégal. Il se battra sa vie durant, […] pour inciter les artistes à créer des structures indépendantes et leur permettre ainsi d'échapper à toute forme de pouvoir ou d'influence, politique ou économique. 

[…] En 1974, avec un collectif d'artistes, d'écrivains, de réalisateurs, de musiciens, etc., il avait créé le Laboratoire Agit'Art, repère de la contre-culture dakaroise. […] Plus tard, Joe Ouakam sera également l'un des cofondateurs de la Gallery Tenq au Village des arts de Dakar. […] « Joe, c'était le totem de la ville de Dakar », a indiqué Cheikh Tidiane Gadio, l'ex-ministre des Affaires étrangères d'Abdoulaye Wade, avant de souhaiter que « les générations actuelles et futures s'en inspireront ». […]"

 > Extraits de l’article de Gilbert Faye publié sur afrique.lepoint.fr à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2q3geNi
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HOMMAGE | Mort d’Ousmane Sow, le sculpteur de l’esprit et de la matière

HOMMAGE | Mort d’Ousmane Sow, le sculpteur de l’esprit et de la matière | Art africain contemporain | Scoop.it
« Le sculpteur Ousmane Sow, surnommé « l’Auguste Rodin du Sénégal », est mort ce jeudi 1er décembre, à Dakar, à l’âge de 81 ans. L’artiste dont la notoriété est devenue immense avait connu la consécration en 2013 lorsqu’il a été élu à l’unanimité à l’Académie des Beaux-Arts à Paris. […] 

[…] « Il y a dans mes sculptures une exagération. C’est voulu. C’est la recherche de la puissance et de la traduction de la vie. Ce qui m’intéresse c’est la vie. Que les gens ressentent cette sorte de flux qui passe entre les sculptures et eux. » […] L’exagération dont parle Ousmane Sow est donc cette vie à laquelle son œuvre est un hommage constant. Les sculptures […] sont imposantes, grandiloquentes, sensuelles. Les hommes, guerriers ou héros, ont la profondeur de leur esprit gravé sur leur corps. Leurs muscles prennent des dimensions improbables. […] La puissance évocatrice de ces sculptures ne vient pas de leurs dimensions, mais de la force de vie qu’elles recèlent en elles. […] 

Ousmane Sow disait qu’il pouvait fermer les yeux et reproduire de tête, avec les doigts, chaque muscle du corps humain. Il est vrai qu’avant de pétrir la terre, il a d’abord pétri les corps durant la première partie de sa vie consacrée à la kinésithérapie. […] ce Dakarois né en 1935 a très jeune développé un goût pour la sculpture. […] A la mort de son père, Ousmane Sow est âgé de 21 ans. Il s’embarque alors sur un cargo à destination de la France. Il tente l’aventure comme tant de jeunes Sénégalais que Paris fait rêver. Le jeune étudiant renonce pourtant à entrer à l’école des Beaux-Arts et se lance dans des études de kinésithérapie, « une profession de substitution » dira-t-il. 

Cette profession va pourtant lui offrir une connaissance du corps humain qu’il emploie le soir lorsqu’il abandonne la blouse de praticien pour enfiler le tablier du sculpteur. Car de retour au Sénégal, Ousmane Sow s’est remis à la sculpture en amateur de plus en plus éclairé. […] (…) il a mis à profit ces années d’apprentissage pour concevoir ce matériau avec lequel il sculptera par la suite ses guerriers monumentaux. Un mélange de sable, de paille, d’aliments, de terre et d’une vingtaine de produits macérés durant des années dont il a emporté le secret. […] 

[…] En 1987, son talent éclate au grand jour. Le grand public découvre au Centre culturel français de Dakar les statues de lutteurs Nouba qui le rendront célèbre dans le monde entier. L’idée lui en était venue quelques années auparavant alors qu’il découvrait les photographies de l’Allemande Leni Riefenstahl passionnée par l’esthétique corporelle de ce peuple sud-soudanais. En 1988, il présente la série Massaï. Trois ans plus tard, la série Zoulou et, en 1993, Peuls. La Documenta de Kassel en Allemagne, puis la Biennale de Venise le célèbrent comme l’un des artistes contemporains majeurs. 

Le succès international s’ancre définitivement sur le Pont des Arts de Paris, en 1999, où il expose ses pièces et notamment La bataille de Little Bighorn, célébration de la résistance des Indiens d’Amérique et de la victoire de leurs chefs Sitting Bull et Crazy Horse face aux troupes du général Custer. […] « J’aime souligner que les petits ont une chance contre l’asservissement », confie Ousmane Sow au quotidien français Le Monde. […] » 

> Extraits de l’article d’Olivier Rogez publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur http://rfi.my/2fWl3Tq
Karin Barlet's insight:
Réécoutez un entretien avec Ousmane Sow, lors de son entrée à l'Académie des Beaux-Arts en décembre 2013: http://rfi.my/2fWl3Tq

À lire : Ousmane Sow à l’Académie des Beaux-arts: «Je dédie cette cérémonie à l’Afrique toute entière», RFI, http://rfi.my/2fWuYs3
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HOMMAGE | Malick Sidibé : adieu l'artiste !

HOMMAGE | Malick Sidibé : adieu l'artiste ! | Art africain contemporain | Scoop.it

« Le grand photographe malien Malick Sidibé vient de disparaître. Une perte énorme pour le Mali, l'Afrique et l'univers de l'image fixe. » 


"À Bamako, capitale du Mali, tout le monde est passé par le studio de Malick Sidibé, aujourd'hui célèbre dans le monde entier pour ses photos de la jeunesse africaine dans l'euphorie des années 1960 où le pays accède à l'indépendance. L'un des plus célèbres photographes africains, révélé par les rencontres photographiques de Bamako en 1994 et primé depuis en Suède, prix Hasselblad en 2003 et le Grand Prix de la Biennale de Venise en 2007, mais encore à New York, Madrid (prix Photo España 2009) n'en était pas tout à fait revenu… […]. 


 Né en 1936 à Soloba, un village à 300 kilomètres à l'ouest de Bamako, Malick Sidibé vient faire ses études de dessin dans la capitale où il est repéré par un photographe français dit « Gégé la pellicule », qui l'embauche comme assistant. Entre deux mariages à Bamako […], le jeune photographe écume les boîtes […] où les rythmes yéyés et cubains se mélangent joyeusement, où l'élégance est aux robes vichy puis aux pantalons pattes d'eph. En 1962, Malick ouvre son studio dont le parterre à damier noir et blanc est reconnaissable entre tous. Il ne désemplit pas de Bamakois endimanchés, avant l'arrivée de la couleur. Car le portraitiste n'aime que le noir et blanc, cultive la beauté des lignes, et « arrange la réalité pour mieux dire la vérité ». […] 


Depuis quelque temps, Malick n'était plus à Bagadadji, ce quartier de Bamako où se trouve le « Studio Malick », mais dans un quartier de Bamako proche de Magnanbougou où il vivait avec sa nombreuse famille dans une cour pleine de cris joyeux d'enfants. Il sortait de sa chambre, quand sa santé le lui permettait, toujours élégant dans un boubou de cette couleur bleue qu'il affectionnait, […] Son sourire n'avait rien perdu de son éclat. La quête de la joie demeure dans cette œuvre qui s'est imposée sur le marché de l'art, et l'on peut mesurer le deuil que s'apprête à vivre son pays natal, le Mali. »

 … 


> Extraits de l’article de Valérie Marin la Meslée publié sur afrique.lepoint.fr à retrouver en intégralité en cliquant sur le titre ou sur http://bit.ly/1SeMfs1

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Mort de Kiripi Katembo, la fin du photographe-poète de la rue de Kinshasa

Mort de Kiripi Katembo, la fin du photographe-poète de la rue de Kinshasa | Art africain contemporain | Scoop.it
Il est parti hier à 36 ans, emporté en quelques jours par une malaria cérébrale, à Kinshasa. Sur place, la communauté artistique, sous le choc, s’est retrouvée jeudi aux Beaux-Arts de la ville pour se recueillir. Et, depuis le matin, la triste nouvelle fait le tour des réseaux sociaux.

Kiripi Katembo faisait partie de la génération montante des photographes issus du continent. Né à Goma, il a un temps rêvé d’être pilote de ligne mais se trouvera finalement plus à l’aise à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. D’abord attiré par la peinture, il se tourne vers la photographie et la vidéo à 27 ans.

En parallèle de sa carrière photographique prometteuse, il n’a jamais abandonné le « cinéma » comme il disait, enchaînant les projets de films expérimentaux, documentaires, fictions… C’est sa série « Un regard », réalisée en 2009, qui va le faire connaître.

...

 

> Accédez à la suite de l’article de E. Vieira sur lemonde.fr en cliquant sur le titre ou sur http://lc.cx/ZnrZ

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REPORTAGE - Décès du célèbre peintre Pierre Bodo par FRANCE 24

"On a appris cette semaine la mort du peintre congolais, Pierre Bodo, aux toiles à la fois figuratives, populaire et fantasque..une grande exposition est prévue à Paris cet été ...de grandes funérailles seront organisées à Kinshasa. Portrait d'un artiste autodidacte il avait exposé dans les plus grandes capitales du monde."


Vidéo ajoutée le 13 mars 2015 sur la chaîne YouTube de FRANCE 24

http://lc.cx/jzE

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HOMMAGE | Disparition d'Okwui Enwezor, le mentor de l'art contemporain africain

HOMMAGE | Disparition d'Okwui Enwezor, le mentor de l'art contemporain africain | Art africain contemporain | Scoop.it
DISPARITION - La Biennale de Venise, pour laquelle il fut un commissaire très remarqué en 2015, a annoncé le décès de cette grande figure de l'art et des idées. Nigérian de naissance et américain de carrière, il fut le premier non-Européen à diriger une édition de la Documenta

 

On se souviendra d'Okwui Enwezor, de son sourire éclatant, de son charme soyeux, de son intelligence rompue à tous les débats, lorsque, commissaire général très attendu de la 56e Biennale de Venise en 2015, il en présenta les secrets, au crépuscule, sur la terrasse du QG de la Biennale qui s'ouvre sur le Grand Canal, la Pointe de la Douane et le merveilleux de Venise. C'est d'ailleurs le président de la Biennale, Paolo Baratta, qui a annoncé officiellement vendredi sa mort à Munich le 15 mars, à seulement 55 ans, saluant cette biennale qui fut l'acmé de sa carrière. Il a rendu hommage à «sa grande ouverture envers les artistes du monde entier, son sens aigu de la responsabilité en tant que commissaire, son courage dans la promotion et la défense du fondamental en art... sa grande honnêteté intellectuelle et son talent sophistiqué en matière d'analyse et de choix».

 

Né le 23 octobre 1963 à Calabar (Nigeria), Okwui Enwezor est le grand pionnier et théoricien de l'art contemporain africain, dont il a défendu la singularité, la multiplicité et la force. Parfois avec un sens redouté de la dialectique. Il en a permis la reconnaissance à la faveur des Cultural Studies et il en a incarné la grande référence intellectuelle."

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> Début de l'article de Valérie Duponchelle publié sur lefigaro.fr à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2FfUeFd

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HOMMAGE | Le sculpteur sénégalais Ndary Lo est mort

HOMMAGE | Le sculpteur sénégalais Ndary Lo est mort | Art africain contemporain | Scoop.it

"C’était un homme pieux, qui croyait en Dieu et en l’homme. Le sculpteur sénégalais Ndary Lo s’est éteint, jeudi 8 juin, à Lyon, à l’âge de 56 ans après s’être battu contre un cancer. 


Né en 1961 à Tivaouane, Ndary Lo s’est lancé dans l’art comme on entre en religion, avec une foi qui déplace les montagnes. Dans ses premiers travaux, il récupère des ossements, des têtes de poupée et des capsules en plastique multicolores. Avant d’opter presque exclusivement pour le fer à béton. « […] pour donner une nouvelle vie à un objet qui a déjà servi », précise son galeriste parisien Sitor Senghor. Ses premières sculptures, qui représentent des familles de marcheurs élancés et filiformes, ne sont pas sans rappeler les bronzes du sculpteur suisse Alberto Giacometti, dont le célèbre Homme qui marche. 


Un motif apparaît souvent dans son travail : l’arbre, symbole de vie et de lutte contre la désertification. En 2008, il réalise La Muraille verte, dense forêt métallique qui remporte le Grand Prix de la Biennale de Dakar. Les branches de ses arbres se terminent parfois par des mains, allégorie d’une humanité qui doit puiser dans ses racines. Autre constante, les bras ouverts, geste qui évoque à la fois la prière et le remerciement. […] 


Toujours aux aguets malgré la maladie, le sculpteur a supervisé jusqu’au bout un catalogue que prépare la galerie Sitor avec l’association des amis de Ndary Lo. « Il s’enflammait même sur son lit d’hôpital, (…), confie Sitor Senghor. Il était vigilant, veillant à ce qu’il n’y ait pas de malentendu autour de son travail. » L’une de ses dernières œuvres représentait un groupe de marcheurs soudés, signe d’une Afrique en marche, optimiste, résolue, combative. Comme lui."


> Extraits de l’article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur http://lemde.fr/2rJiz0t

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HOMMAGE | Ousmane Sow : “Un modèle de persévérance” pour les artistes africains contemporains

HOMMAGE | Ousmane Sow : “Un modèle de persévérance” pour les artistes africains contemporains | Art africain contemporain | Scoop.it

« Provocatrice, volontiers politique, la nouvelle génération d'artistes africains ne partage pas toujours les racines traditionnelles du sculpteur disparu... mais lui est reconnaissante d'avoir ouvert la voie. 


Il avait mis au point une matière hybride pour réaliser les sculptures surdimensionnées qui caractérisent son œuvre. Ousmane Sow emporte avec lui les secrets de sa technique. […] Sa mort survient alors qu’une nouvelle vague de plasticiens issus du continent a conquis le marché international de l’art depuis une bonne dizaine d’années. 


« Il a ouvert le chemin. Comme un père spirituel, il nous a inculqué l’esprit de recherche et le sens de la méthode », affirme son jeune compatriote Soly Cissé, installé dans la capitale sénégalaise. […] Cissé est connu comme un pourfendeur du « regard colonialiste »qui pèse encore sur l’art africain. Or, voilà précisément ce qui a toujours fait débat parmi la jeune garde de plasticiens africains au sujet de l’œuvre d’Ousmane Sow. Son esthétique, jugée consensuelle, est l’allégorie d’une Afrique encore aujourd’hui fantasmée en Occident, celle des rites ancestraux et des grandes guerres tribales. […] 


La génération actuelle développe une esthétique davantage politique, provocatrice. Il s’agit de la génération qui réunit les Camerounais Pascale-Marthine Tayou et Barthélémy Toguo, l’Anglo-Nigérian Yinka Shonibare, la Kényane Wangechi Mutu, révélée à la Biennale de Venise en 2015, ou encore le Franco-Algérien Kader Attia, lauréat du prix Marcel Duchamp 2016. Ces artistes se sont affranchis de la tradition réaliste classique occidentale. Ils abordent des questions sensibles d’actualité comme le drame des migrants en Méditerranée, la mondialisation, les replis identitaires. 


Une thématique bien loin des statues géantes figurant des guerriers africains massifs et musculeux qui ont rendu célèbre Ousmane Sow. Lequel était un grand admirateur de Rodin et Giacometti. […] Ousmane Sow […] devient en décembre 2013, le premier Africain à faire son entrée à l’Académie française des Beaux-Arts. Le sculpteur Jean Cardot qui l’accueille alors sous la coupole évoque tendrement dans son discours « un exemple même de la richesse et de la diversité de l’expression artistique ». 


Mais la reconnaissance internationale d’Ousmane Sow en fait-elle un maître pour l’avant-garde des plasticiens africains ? Barthélémy Toguo commence à présenter ses œuvres en France en 1999, au moment de la fameuse exposition d’Ousmane Sow sur le pont des Arts. « A partir de cette rétrospective, on a pu faire confiance aux artistes africains qui n’avaient pas forcément la même esthétique ni les mêmes préoccupations que lui », se souvient le plasticien de 49 ans dont les œuvres sont aujourd’hui exposées à travers le monde. Il ajoute : « Ousmane Sow a su s’imposer et forcer le respect par sa force de travail. Dans ce sens, il a surtout été un modèle de persévérance pour la génération qui l’a suivi. Mais beaucoup moins une référence artistique. » » 


> Extraits de l’article de Raoul Mbog publié sur telerama.fr à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2hp6mWZ

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ICONE | Mohamed Ali, une source d'inspiration pour les artistes africains

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« Mohamed Ali sera inhumé vendredi à Louisville. Courageux, fort et fier, il a été un modèle et a laissé une empreinte indélébile dans la grande histoire du XXe siècle. Y compris en Afrique, où il a inspiré toute une génération d'artistes. 

Evidemment la RD Congo, ex-Zaïre, a été marquée pour toujours par le combat légendaire qui a opposé Ali à Foreman en 1974. Nombre d’artistes […] en ont témoigné dans leur travail. C’est le cas de Moke, qui est considéré comme le père de la peinture populaire en RDC. Il a immortalisé le coup fatal qui propulse Ali dans la légende. Le peintre congolais Steve Bandoma a quant à lui réalisé une série consacrée au boxeur dans laquelle il interroge la trace laissée par ce match dans la mémoire collective. […] 

En 2008 Samuel Fosso présente […] aux Rencontres photographiques d’Arles, « African Sprits ». Dans cette série, le photographe camerounais investit des figures emblématiques des indépendances africaines ou des mouvements des droits civiques aux États-Unis. Dans ce panthéon des grands hommes noirs [...] [figure] le boxeur Mohamed Ali. 

En 2014, Étienne Minoungou […] montait sur scène pour enfiler les gants, ceux de Mohamed Ali, dans « M’appelle Mohamed Ali », pièce écrite par le dramaturge congolais Dieudonné Niangouna. Il y revient sur le parcours hors du commun du boxeur, mais aussi sur son rapport très fort à l’Afrique. […] » 

> Extraits de l’article de Jean-Sébastien Josset publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité en cliquant sur http://bit.ly/1UHqeTy

>> Illustration : © Moke, « Match Ali-Foreman, Kinshasa », 1974. (Photo : André Morin)
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HOMMAGE | La photographe Leila Alaoui, “victime de la réalité de la guerre”

HOMMAGE | La photographe Leila Alaoui, “victime de la réalité de la guerre” | Art africain contemporain | Scoop.it
La photographe franco-marocaine, blessée vendredi au Burkina Faso, est décédée lundi soir. Son travail venait d'être exposé à l'occasion de la première Biennale des photographes du monde arabe contemporain.

 

« C’est  l'histoire d'une jeune photographe de 33 ans, fauchée en pleine carrière. Leila Alaoui a été arrachée à la vie lundi soir, après avoir été blessée dans l'attaque terroriste de Ouagadougou, alors qu'elle réalisait au Burkina Faso un reportage photographique pour Amnesty International, dans le cadre de la campagne « Mon corps : Mes droits ».

[...]

C'est Jean-Luc Monterosso, directeur de la MEP qui, le premier, (avait) pensé à exposer la série [photographique] « Les Marocains » lors de la Biennale [des photographes du monde arabe contemporain]. « La qualité, la simplicité, l'honnêteté [du travail de Leila Alaoui] ont tout de suite retenu notre attention, celle des organisateurs, et même au-delà, car ses images parlaient facilement, simplement et au plus grand nombre », raconte Gabriel Bauret. Un travail qui dépassait le strict exercice du portrait pour se convertir en véritable témoignage : raconter l'histoire d'un pays, de ses hommes et de toute une culture, tel était l'ambition de Leila Alaoui. Le choix d'exposer cette série à la Biennale se justifiait d'autant plus que la décision avait été prise d'y accorder une place significative aux femmes. « Elle était devenue, de manière assez évidente, une des figures de la manifestation », résume le commissaire.

 

C'est aussi l'histoire d'une jeune franco-marocaine sensible aux liens entre le monde ouvrier marocain et la France. Leila Alaoui a été tuée alors qu'elle planchait sur un nouveau projet, consacré à cette génération de travailleurs marocains arrivés dans l'hexagone à partir des années 60 pour travailler dans les usines automobiles, alors en plein essor... »

 

> Extraits de l’article de Sophie Rahal publié sur telerama.fr à retrouver en intégralité en cliquant sur le titre ou sur http://bit.ly/1PexeIp

Karin Barlet's insight:

Voir aussi l’article « Leila Alaoui – Les Marocains » sur le site de la Maison européenne de la photographie (www.mep-fr.org/evenement/leila-alaoui/) et le site de l’artiste www.leilaalaoui.com/

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Décès de l'artiste sénégalais Papa Ibra Tall

Décès de l'artiste sénégalais Papa Ibra Tall | Art africain contemporain | Scoop.it

L’artiste et ancien Directeur des Manufactures de Thiès, Papa Ibra TALL, est décédé le 27 juillet 2015.

 

« Né en 1935 à Tivaouane (Sénégal), Papa Ibra Tall part en France suivre une formation à l’École spéciale d’architecture de Paris. Il enrichit sa formation en suivant des études en pédagogie comparée pour l’enseignement de l’Art à Sèvres dont il ressort diplômé en 1959. La même année, il organise une exposition d’artistes noirs vivants en Europe à l’occasion du 2ème congrès des Écrivains et Artistes noirs. De retour au Sénégal, Papa Ibra Tall crée en 1960 la section « Recherches Plastiques Nègres » à la Maison des Arts, ancêtre de l’École nationale des arts de Dakar. En 1962, il coordonne la création des Manufactures des Arts Décoratifs (d’abord à Dakar puis à Thiès à partir de 1965) qu’il dirige jusqu’en 2012 et au sein desquelles il continue de produire des tapisseries à partir de ses cartons. Papa Ibra Tall a réalisé de nombreuses décorations de bâtiments publics et privés et un film, Ndakaru, sorti en 1964. Dans le catalogue Trajectoires sur la collection Bassam Chaïtou, la critique Joanna Grabski notait que l’artiste, après avoir lu les textes sur la Négritude de 1930 et 1940 avait cherché « à faire connaître la pensée de son pays » en affirmant que « Nous Africains avons une philosophie, une sensibilité, des valeurs que nous devons traduire dans nos oeuvres d’art ».

> Source : www.institutfrancais-senegal.com/Papa-Ibra-Tall.html)

 

 

« Perceptible dans chacune des réalisations de l’artiste, du monument aux morts à la page d’illustration de livre, une forme d’attachement à la composition élémentaire de la forme graphique, demeure une constante. Un tel souci du détail juste, serait – il un écho de son héritage culturel par rapport à la place qui y est accordée à l’amour du travail bien fait ? Sa mère était une teinturière réputée de Tivaouane, sa ville natale.

 

Avec un grand frère architecte et un passage à l’Ecole spéciale d’Architecture de Paris, le jeune Papa Ibra ne pouvait rester insensible ni à l’épure ni à ce qui en tenait lieu. S’y ajoute comme source d’inspiration, la grande diversité des paysages et des animaux, physiques et imaginaires, qui peuplaient un environnement sahélien mythique, propice à la chasse aux oiseaux comme au galop des chevaux. Les portraits n’étaient guère absents à ce rendez – vous des premières heures d’une carrière fulgurante. Le croquis à la mine de plomb ou à l’encre de Chine dominait ses premières réalisations. Si bien que très tôt, la précision du trait de Papa Ibra Tall, expression d’un sens aigu de l’observation, révéla une main sûre chez un illustrateur précoce doublé d’un dessinateur de bande dessinée. »

> Source : www.sudonline.sn/le-legs-artistique-de-papa-ibra-tall-savoir-dessiner_a_25723.html

 

>> Source illustration : http://africanartagenda.tumblr.com/post/43309310575/papa-ibra-taal

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