SOUTIEN A LA CREATION | "La Chambre Claire" : la Fondation Alliances s'engage en faveur de la création contemporaine émergente | Art africain contemporain | Scoop.it

La Chambre Claire est une exposition biannuelle destinée à promouvoir la photographie émergente, créée par la Fondation Alliances au Maroc. Deux fois par an, les locaux de la Fondation se transforment en Chambre Claire, pour mettre en lumière les œuvres d’un photographe inconnu du public sélectionné par un comité et l’accompagner dans la diffusion de sa création. (www.fondationalliances.org)


« Depuis 2013, La Chambre Claire s’inscrit dans une démarche de découverte et d’accompagnement de nouveaux talents de la photographie, […] La quatrième édition […] met à l’honneur le travail de l’artiste tunisien Mohamed Amine Abassi, premier lauréat non-marocain du programme, qui présentera sa série « l’Eloquence des Racines » à la Fondation Alliances du 8 mars au 10 juin 2016.


Pour cette 4ème édition, La Chambre Claire, programme novateur de soutien à la création photographique contemporaine émergente, confirme son ambition de développement à l’échelle africaine en élargissant la diffusion de son appel à candidatures au Maghreb, au Sénégal, au Mali et à la République Démocratique du Congo. Une diffusion étendue notamment grâce au concours d’Afrique in Visu, première plateforme participative d’échanges autour du métier de photographe en Afrique et dont la co-fondatrice et rédactrice en chef Jeanne Mercier a rejoint le jury de sélection de La Chambre Claire en janvier 2015. […]


Particulièrement sensible à la culture visuelle dont le printemps arabe a révélé l’importance, Mohamed Amine Abassi, autodidacte de trente ans, aborde la photographie de paysage à la manière du portrait humain.


Alors que ses pairs s’appliquent à dépeindre la mutation sociale que connaît le pays, Amine choisit de braquer son objectif sur un tout autre champ […] Il passe alors de longs moments à observer l’environnement naturel et ses éléments. Au fil de la journée puis au gré des saisons, il examine leur résistance face au temps. Il se concentre sur des arbres décharnés, crevassés, dégarnis et quasi prêts à céder au poids des épreuves du temps, sans toutefois jamais renoncer. […]


[…] En 2015, Mohamed Amine (a été) invité, par l’association « L’Mdina Wel Rabtine », aux côtés de 18 photographes tunisiens et étrangers à poser de nouveaux regards sur un patrimoine en péril tout en comblant un vide iconographique : les hammams. Alors qu’ils disparaissent peu à peu de la Médina de Tunis et avec eux un ensemble de rites sociaux, de pratiques, de croyances, de professions, cette initiative interroge ces lieux, les mémoires qui les habitent et la société qui les voit disparaître. Après l’Institut Français de Tunis en juillet dernier, l’exposition « Regards posés. Hammams de la Médina de Tunis » est présentée à l’Institut des Cultures d’Islam à Paris, du 11 février au 3 avril 2016. »

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> Extraits de l’article publié sur int.ma à retrouver en intégralité en cliquant sur le titre ou sur http://bit.ly/1QOHSRI