TENDANCES | Ghana : l’art contemporain à la Biennale de Venise… en attendant un musée national des arts ? | Art africain contemporain | Scoop.it
La popularité croissante de l'art contemporain ghanéen suscite l'intérêt des collectionneurs européens et américains. Beaucoup d'oeuvres quittent le pays. Artistes et amateurs aimeraient voir une institution publique fixer le travail des artistes dans le pays.

 

La lumière du matin pénètre dans le studio d’Ablade Glover à Accra. L’artiste prend les mesures d’une toile vierge puis y applique au pinceau, à intervalles réguliers, des tâches bleu électrique. A 84 ans, le fondateur de l’Artists Alliance Gallery, dans la capitale ghanéenne, est reconnu bien au-delà des frontières de son pays pour son travail.

 

Il a créé il y a 25 ans cette galerie d’art située sur le bord de mer et ouverte au public pour promouvoir l’art contemporain, notamment du Ghana. Glover se rappelle qu’alors, les artistes locaux ne bénéficiaient d’aucun soutien, la plupart devant travailler à côté pour gagner leur vie.

 

Mais un tournant majeur s’est opéré ces dernières années, avec une reconnaissance internationale grandissante de l’art contemporain africain. De plus en plus d’artistes gagnent de l’argent – parfois beaucoup – grâce au travail de galeries comme celle de Glover, et à l’organisation de festivals et de grands rendez-vous artistiques réunissant curateurs et collectionneurs passionnés.

 

> Début de l'article de Jeune Afrique/AFP publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur http://bit.ly/2DoL6ym